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Chevrolet Blazer EV SS 2025 : Le VUS Électrique Sportif Qui Redéfinit la Performance Américaine

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Cette version Super Sport (SS) du Blazer électrique n’est pas seulement une nouvelle itération ; elle incarne une audacieuse déclaration d’intention, fusionnant l’héritage sportif de Chevrolet avec les impératifs de la mobilité durable. Nous allons explorer en profondeur ce VUS qui promet de bousculer les codes, en analysant son design, ses performances foudroyantes, ses technologies de pointe, et son positionnement sur un marché européen et français de plus en plus concurrentiel.

Un Design Extérieur Athlétique et Imposant

Chevrolet Blazer EV SS 2025 : Le VUS Électrique Sportif Qui Redéfinit la Performance Américaine, Africars24

Le Chevrolet Blazer EV SS 2025 ne passe pas inaperçu. Il hérite du nom « Blazer », synonyme d’aventure et de robustesse, mais le réinterprète avec une modernité saisissante et une sportivité affirmée, particulièrement dans cette déclinaison SS.

Une Silhouette Sculptée pour la Performance

Nous constatons que les designers de Chevrolet ont insufflé au Blazer EV SS un dynamisme visuel fort. La face avant se distingue par une calandre pleine, optimisée pour l’aérodynamisme, encadrée par des optiques LED effilées qui lui confèrent un regard perçant. L’emblème Chevrolet, parfois illuminé selon les finitions, ancre fièrement le véhicule dans son lignage. Le capot plongeant et les ailes musclées évoquent la puissance tapie sous la carrosserie.

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De profil, la ligne de toit fuyante, qui peut être accentuée par une option de toit bicolore (noir ou blanc contrastant avec la carrosserie), confère au Blazer EV SS une allure de coupé sportif, sans sacrifier l’habitabilité attendue d’un VUS. Les jantes en alliage spécifiques au modèle SS, souvent de 21 ou 22 pouces, chaussées de pneumatiques performants, remplissent généreusement les passages de roue, affirmant son caractère résolument sportif. Les poignées de porte affleurantes contribuent à la pureté des lignes et à l’efficacité aérodynamique.

Des Détails Spécifiques à la Version SS

La griffe « SS » n’est pas qu’un simple badge. Elle s’accompagne d’éléments de design exclusifs :

  • Boucliers avant et arrière spécifiques : Plus agressifs, avec des prises d’air optimisées et des diffuseurs d’air proéminents.
  • Jupes latérales distinctives : Soulignant l’assise du véhicule et améliorant le flux d’air.
  • Badges SS : Disposés stratégiquement pour identifier clairement cette version haute performance.
  • Éclairage d’accueil animé : Une signature lumineuse qui accueille le conducteur à l’approche du véhicule, ajoutant une touche de sophistication.

L’arrière du Blazer EV SS est tout aussi expressif, avec des feux LED au design complexe et un becquet de toit proéminent qui optimise l’appui aérodynamique. L’absence de sorties d’échappement rappelle sa nature 100% électrique, mais la largeur et la posture du véhicule ne laissent aucun doute sur son potentiel de performance.

L’ensemble de ces éléments confère au Chevrolet Blazer EV SS une présence routière indéniable, un équilibre réussi entre l’élégance d’un VUS moderne et la brutalité maîtrisée d’une sportive. Nous estimons que ce design audacieux saura séduire une clientèle à la recherche d’un véhicule électrique qui sort de l’ordinaire.

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Un Habitacle Spacieux et Technologique Tourné vers le Conducteur

Chevrolet Blazer EV SS 2025 : Le VUS Électrique Sportif Qui Redéfinit la Performance Américaine, Africars24

À l’intérieur, le Chevrolet Blazer EV SS 2025 poursuit la thématique de la sportivité et de la modernité, en y ajoutant une dimension technologique marquée et un espace généreux pour les passagers et leurs bagages.

Un Poste de Pilotage Immersif

Dès l’ouverture de la portière, notre regard est attiré par l’agencement futuriste du tableau de bord. La pièce maîtresse est sans conteste l’impressionnant écran tactile central d’infodivertissement de 17,7 pouces, légèrement orienté vers le conducteur. Il est complété par un combiné d’instruments numérique de 11 pouces entièrement configurable, fournissant toutes les informations essentielles de manière claire et intuitive. Cette double dalle numérique crée un environnement high-tech et épuré.

Le volant sport multifonction à méplat, siglé SS, offre une excellente prise en main. Les sièges baquets spécifiques à la version SS, souvent habillés de matériaux contrastants (cuir perforé, suédine) avec des surpiqûres rouges ou bleues, assurent un maintien optimal en conduite dynamique tout en garantissant un bon niveau de confort sur les longs trajets. Des inserts décoratifs spécifiques à la finition SS et un éclairage d’ambiance personnalisable viennent parfaire cette atmosphère sportive et technologique.

Technologie et Connectivité au Premier Plan

Le système d’infodivertissement repose sur une intégration Google avancée (Google built-in). Cela signifie que des applications comme Google Maps, Google Assistant et le Google Play Store sont nativement intégrées, offrant une expérience utilisateur fluide et familière. La commande vocale « Hey Google » permet de contrôler de nombreuses fonctions du véhicule, de la navigation à la climatisation, en passant par la musique.

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Il est important de noter que, selon les premières informations et les tendances observées sur d’autres modèles GM récents, la compatibilité native avec Apple CarPlay et Android Auto pourrait ne pas être proposée, Chevrolet privilégiant son système intégré Google. Ce point pourrait être un facteur de décision pour certains utilisateurs européens, très attachés à ces systèmes de réplication smartphone. Nous attendons une confirmation pour le marché français.

La connectivité est complétée par :

  • Plusieurs ports USB-C à l’avant et à l’arrière.
  • Un chargeur à induction pour smartphone.
  • Un point d’accès Wi-Fi 4G LTE.
  • L’application mobile myChevrolet, permettant de contrôler à distance certaines fonctions du véhicule (verrouillage, pré-conditionnement de l’habitacle, vérification de l’état de charge).

Espace et Modularité

Malgré sa ligne de toit fuyante, le Blazer EV SS offre un espace intérieur généreux. Cinq adultes peuvent y prendre place confortablement, avec un espace aux jambes et une garde au toit appréciables à l’arrière. L’empattement long de la plateforme Ultium (3094 mm) contribue largement à cette habitabilité.

Le volume de coffre est également compétitif pour la catégorie. Les chiffres nord-américains indiquent environ 722 litres avec les sièges en place et jusqu’à 1673 litres une fois la banquette arrière rabattue (fractionnable 60/40), offrant une belle polyvalence pour les loisirs ou les départs en vacances. Un petit espace de rangement sous le capot avant (frunk) pourrait également être disponible, idéal pour loger les câbles de recharge.

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Performances Foudroyantes et Motorisation Électrique Avancée

Le badge SS chez Chevrolet a toujours été synonyme de performances de premier plan. Le Blazer EV SS ne déroge pas à la règle et se positionne comme le porte-étendard électrique de la sportivité au sein de la gamme. Il repose sur la plateforme modulaire Ultium de General Motors, conçue spécifiquement pour les véhicules électriques.

La Puissance Brute du Super Sport

Au cœur de la bête, nous trouvons une configuration à deux moteurs électriques (un sur chaque essieu), assurant une transmission intégrale eAWD sophistiquée. La puissance combinée annoncée varie légèrement selon les sources et les packs d’options, mais elle se situe généralement autour de 557 chevaux (environ 415 kW) et un couple camionesque de 879 Nm (648 lb-ft). Certaines communications évoquent même jusqu’à 615 chevaux avec un pack performance.

Cette cavalerie permet au Blazer EV SS d’abattre le 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes (les chiffres de 0 à 60 mph sont souvent cités autour de 3,4 à 3,8 secondes). Pour exploiter pleinement ce potentiel, Chevrolet a introduit le mode WOW (Wide Open Watts), un équivalent du « Launch Control » qui prépare le véhicule pour des départs arrêtés fulgurants.

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Plateforme Ultium : Le Cœur Technologique

La plateforme Ultium est la clé de ces performances. Elle offre une grande flexibilité en termes de configuration de batterie et de motorisation. Pour le Blazer EV SS, elle intègre une batterie de grande capacité, estimée à 102 kWh utiles. Cette batterie utilise une chimie NMC (Nickel Manganèse Cobalt) et est conçue pour une gestion thermique optimisée, essentielle pour maintenir des performances constantes, y compris lors d’une utilisation intensive ou de charges rapides répétées.

La répartition du poids est également un avantage de cette plateforme, avec un centre de gravité bas grâce au positionnement de la batterie dans le plancher, ce qui bénéficie à la tenue de route et à la stabilité.

Comportement Routier et Modes de Conduite

Chevrolet Blazer EV SS 2025 : Le VUS Électrique Sportif Qui Redéfinit la Performance Américaine, Africars24

Malgré un poids conséquent, estimé autour de 2599 kg, les premiers essais nord-américains rapportent un comportement routier dynamique et engageant. La suspension, spécifiquement calibrée pour la version SS (parfois avec des amortisseurs passifs performants, voire une suspension adaptative selon les options), vise un compromis entre sportivité et confort. Les freins Brembo, souvent de série sur le SS, assurent une puissance de décélération à la hauteur des performances.

Plusieurs modes de conduite sont généralement proposés, permettant d’adapter le caractère du véhicule :

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  • Tour (ou Normal) : Pour un équilibre entre confort et efficience au quotidien.
  • Sport : Affûte la réponse de l’accélérateur, raffermit la direction et optimise la répartition du couple pour un maximum de dynamisme.
  • Neige/Glace (ou Off-Road selon les marchés) : Adapte la motricité pour les conditions de faible adhérence.
  • My Mode (Personnalisé) : Permet au conducteur de configurer individuellement les paramètres (direction, réponse moteur, sonorité artificielle du moteur).

Le système de freinage régénératif, incluant la fonction Regen on Demand (via des palettes au volant) et la conduite à une pédale (One-Pedal Driving), permet de récupérer une quantité significative d’énergie lors des décélérations et des freinages, optimisant ainsi l’autonomie.

Nous attendons avec impatience les essais sur les routes européennes pour évaluer comment ce VUS américain gère les spécificités de nos tracés, souvent plus sinueux et étroits.

Autonomie, Batterie et Solutions de Recharge

L’autonomie et la facilité de recharge sont des critères cruciaux pour l’adoption des véhicules électriques. Le Chevrolet Blazer EV SS, grâce à sa batterie Ultium de grande capacité, s’annonce compétitif.

Une Autonomie Conçue pour Voyager

Avec sa batterie de 102 kWh, le Chevrolet Blazer EV SS vise une autonomie confortable. Les estimations de l’EPA (Environmental Protection Agency) aux États-Unis font état d’environ 290 miles, soit approximativement 467 kilomètres pour la version SS. Certaines sources canadiennes évoquent jusqu’à 488 km. Bien entendu, l’autonomie réelle dépendra du style de conduite, des conditions climatiques et du type de parcours. Pour une utilisation en Europe, selon le cycle WLTP, souvent plus optimiste, nous pourrions nous attendre à des chiffres légèrement supérieurs, mais cela reste à confirmer par une homologation officielle.

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Cette autonomie le place favorablement face à certains de ses concurrents directs et devrait permettre d’envisager sereinement de longs trajets, à condition de bien planifier les arrêts recharge.

Solutions de Recharge Flexibles

Le Blazer EV SS est équipé pour s’adapter à différentes solutions de recharge :

  • Recharge à Domicile (Courant Alternatif – AC) : Le chargeur embarqué du Blazer EV SS accepte une puissance allant jusqu’à 11,5 kW en courant alternatif (AC). Cela permet une recharge complète de la batterie en une nuit (environ 9-10 heures sur une borne de cette puissance). Une Wallbox compatible est donc fortement recommandée pour un usage quotidien optimal.
  • Recharge Publique Rapide (Courant Continu – DC) : Pour les longs trajets, le Blazer EV SS est compatible avec la recharge rapide en courant continu (DC). Il peut accepter une puissance de charge allant jusqu’à 190 kW. Chevrolet annonce qu’il serait possible de récupérer environ 125 kilomètres (78 miles) d’autonomie en seulement 10 minutes sur une borne de recharge ultra-rapide compatible. Passer de 20% à 80% de charge prendrait environ 30-40 minutes dans des conditions idéales.

L’architecture de la batterie Ultium est en 400V, ce qui est courant, bien que certains concurrents (notamment Hyundai/Kia) proposent une architecture 800V permettant des vitesses de charge encore plus élevées (jusqu’à 238 kW pour l’Ioniq 5 N, par exemple). Cependant, 190 kW reste une valeur très respectable et assure des arrêts recharge efficaces.

Visualisation des Options de Recharge

Chevrolet met également en avant l’application Ultium Charge 360 (principalement en Amérique du Nord pour l’instant), un écosystème visant à simplifier l’accès aux bornes de recharge publiques via des partenariats avec divers opérateurs. Il sera crucial pour Chevrolet Europe de développer des solutions similaires ou d’assurer une compatibilité transparente avec les réseaux de recharge européens existants (Ionity, Fastned, etc.) via des applications ou des cartes de recharge.

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La planification d’itinéraire intelligente, intégrée au système de navigation Google Maps, devrait prendre en compte l’état de charge de la batterie et proposer automatiquement des arrêts recharge optimisés sur le trajet.

Technologies d’Avant-Garde et Aides à la Conduite

Le Chevrolet Blazer EV SS 2025 n’est pas seulement performant, il se veut également à la pointe de la technologie en matière d’infodivertissement, de connectivité et d’assistance à la conduite.

Un Écosystème Numérique Intuitif

Comme mentionné précédemment, l’interface utilisateur est dominée par le grand écran tactile de 17,7 pouces et le combiné numérique de 11 pouces. Le système Google built-in constitue le cerveau de cet écosystème. Ses avantages sont nombreux :

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  • Navigation Google Maps native : Planification d’itinéraire intelligente, prise en compte du trafic en temps réel et des bornes de recharge.
  • Assistant Google : Commandes vocales naturelles et efficaces pour de multiples fonctions.
  • Google Play Store : Accès à un large catalogue d’applications (musique, podcasts, etc.) directement depuis le véhicule.
  • Mises à jour « Over-The-Air » (OTA) : Le système d’exploitation Ultifi de GM permet des mises à jour logicielles à distance, améliorant les fonctionnalités et corrigeant d’éventuels bugs sans nécessiter de passage en concession.

Cette intégration poussée vise à offrir une expérience utilisateur fluide et personnalisée. Cependant, l’absence potentielle d’Apple CarPlay et Android Auto en natif pourrait être un point de friction pour les utilisateurs habitués à ces interfaces en Europe.

Super Cruise : La Conduite Mains Libres

L’une des technologies les plus attendues est le système de conduite semi-autonome avancé Super Cruise. Ce système permet une conduite mains libres sur les autoroutes compatibles (cartographiées en haute définition). Il gère la direction, l’accélération et le freinage, et peut même effectuer des changements de voie de manière autonome sur activation du clignotant par le conducteur.

Super Cruise utilise une combinaison de LiDAR (sur certains véhicules GM, à vérifier pour le Blazer EV), de caméras, de radars et de GPS de haute précision, ainsi qu’un système de surveillance de l’attention du conducteur pour s’assurer que ce dernier reste vigilant et prêt à reprendre le contrôle à tout moment.

Aux États-Unis et au Canada, le réseau d’autoroutes compatibles avec Super Cruise est déjà conséquent et en expansion. Sa disponibilité et sa pleine fonctionnalité en Europe, et notamment en France, dépendront des approbations réglementaires et de l’adaptation du système aux spécificités des infrastructures routières européennes. Si Chevrolet parvient à le déployer efficacement, ce serait un argument technologique majeur. Le système est souvent de série sur la finition SS sur le marché nord-américain ou disponible via un pack optionnel.

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Sécurité Active et Passive de Haut Niveau

Le Blazer EV SS est équipé d’une panoplie complète de systèmes d’aide à la conduite (ADAS) regroupés sous l’appellation Chevy Safety Assist (ou équivalent). Nous y trouvons typiquement :

  • Freinage d’urgence automatique avec détection des piétons et des cyclistes (y compris en intersection).
  • Aide au maintien dans la voie et alerte de franchissement de ligne.
  • Régulateur de vitesse adaptatif (souvent couplé au Super Cruise).
  • Surveillance des angles morts.
  • Alerte de trafic transversal arrière.
  • Caméra de recul haute définition (parfois vision 360°).
  • Feux de route automatiques.
  • Reconnaissance des panneaux de signalisation.

En termes de sécurité passive, la plateforme Ultium est conçue pour offrir une excellente protection en cas de collision, grâce à une structure de caisse rigide et à des zones de déformation programmées. De multiples airbags sont également présents. Nous attendons les résultats des tests Euro NCAP pour confirmer son niveau de sécurité selon les standards européens.

L’Expérience de Conduite : Entre Confort et Frissons Sportifs

Conduire le Chevrolet Blazer EV SS 2025 promet une expérience à multiples facettes, oscillant entre la sérénité d’un VUS électrique moderne et l’adrénaline d’une véritable sportive.

Une Double Personnalité

Au quotidien, en mode « Tour » ou « Normal », le Blazer EV SS devrait offrir une conduite douce, silencieuse et confortable. Le couple instantané des moteurs électriques permet des accélérations franches mais linéaires, idéales pour s’insérer dans le trafic ou effectuer des dépassements en toute sécurité. La récupération d’énergie via la conduite à une pédale, une fois maîtrisée, rend la conduite en milieu urbain particulièrement reposante.

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Cependant, c’est en sélectionnant le mode « Sport » et, surtout, en activant la fonction « Wide Open Watts » (WOW) que le Blazer EV SS révèle son véritable tempérament. Les accélérations deviennent alors foudroyantes, plaquant les occupants au fond de leurs sièges. La poussée continue et ininterrompue, typique des véhicules électriques performants, procure des sensations uniques. La transmission intégrale eAWD joue un rôle crucial en répartissant intelligemment le couple entre les essieux et les roues pour maximiser la motricité et l’efficacité, même sur chaussée humide.

Tenue de Route et Agilité

Malgré son gabarit et son poids (autour de 2,6 tonnes), les ingénieurs de Chevrolet ont travaillé pour conférer au Blazer EV SS un comportement routier agile. Le centre de gravité bas, grâce à l’intégration de la batterie dans le plancher, limite le roulis en virage. La direction, précise et communicative, permet de bien sentir la route.

La suspension, bien que typée sport sur la version SS, doit également composer avec la masse importante du véhicule. Les premiers essais nord-américains suggèrent un bon équilibre, capable d’absorber les irrégularités de la route tout en maintenant un excellent contrôle de caisse en conduite dynamique. Les freins Brembo, sollicités pour ralentir une telle masse lancée à vive allure, sont décrits comme puissants et endurants.

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Il sera intéressant de confronter ces premières impressions aux exigences des routes européennes, souvent plus techniques et sinueuses que les larges artères américaines. La gestion du poids dans les enchaînements de virages serrés et sur des revêtements dégradés sera un point clé.

Confort Acoustique et Ambiance à Bord

L’un des grands avantages de la motorisation électrique est le silence de fonctionnement. Le Blazer EV SS ne fait pas exception, offrant un environnement intérieur particulièrement calme à vitesse stabilisée. Pour ceux qui regretteraient la sonorité d’un moteur thermique, Chevrolet propose souvent des sons de moteur artificiels, diffusés via les haut-parleurs, dont l’intensité peut varier en fonction du mode de conduite sélectionné.

L’éclairage d’ambiance personnalisable et le système audio Bose (souvent en option ou de série sur les finitions hautes) contribuent à créer une atmosphère agréable et immersive lors des trajets.

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L’expérience de conduite du Blazer EV SS s’annonce riche et modulable, capable de satisfaire aussi bien les besoins d’une famille au quotidien que les envies de sensations fortes d’un conducteur passionné.

Positionnement sur le Marché et Concurrence Attendue en France

Le Chevrolet Blazer EV SS arrive sur un segment des VUS électriques sportifs en pleine expansion, où la concurrence est déjà vive et innovante. Son positionnement en France, s’il se confirme, dépendra fortement de sa tarification et de son adaptation aux attentes spécifiques du marché européen.

Un Segment Dynamique et Concurrentiel

Aux États-Unis, le Blazer EV SS se mesure à des modèles comme le Ford Mustang Mach-E GT et le Tesla Model Y Performance. En Europe, et donc en France, la liste des concurrents potentiels s’allonge :

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  • Tesla Model Y Performance : La référence en termes de performances, d’efficience et de réseau de recharge. Son design est plus épuré, peut-être moins exubérant que celui du Blazer SS.
  • Ford Mustang Mach-E GT : Propose une philosophie similaire avec un nom iconique, des performances élevées et un design musclé.
  • Kia EV6 GT : Un concurrent redoutable avec sa plateforme 800V, ses 585 chevaux et son design audacieux. Il a déjà marqué les esprits par son dynamisme.
  • Hyundai Ioniq 5 N : Partageant sa base technique avec l’EV6 GT, il pousse le curseur encore plus loin en termes de sportivité et d’engagement, avec des fonctionnalités orientées circuit.
  • BMW iX3 (dans une moindre mesure) : Plus axé sur le premium et le confort, mais peut être considéré par une clientèle recherchant un VUS électrique performant d’une marque établie.
  • Audi Q8 e-tron Sportback S : Se positionne sur un segment plus luxueux et onéreux, mais ses performances en font un rival indirect.
  • Volkswagen ID.5 GTX / Skoda Enyaq Coupé RS : Offrent une approche de la sportivité électrique peut-être plus consensuelle et légèrement moins radicale en termes de puissance pure, mais compétitive en prix.

Les Atouts du Blazer EV SS

Pour se démarquer, le Chevrolet Blazer EV SS pourra compter sur :

  • Un design américain affirmé : Plus ostentatoire et musclé que certains concurrents européens ou asiatiques.
  • Des performances de premier ordre : Le mode WOW et la puissance disponible en font un véritable VUS sportif.
  • Une autonomie compétitive : Grâce à sa grande batterie de 102 kWh.
  • Des technologies embarquées avancées : Notamment le système Google intégré et potentiellement Super Cruise si homologué.
  • L’image de marque Chevrolet et l’héritage SS : Qui peut séduire une clientèle attachée à l’automobile américaine et à la sportivité.

Défis sur le Marché Français

L’introduction en France (et en Europe) ne sera pas sans défis :

  • Image de marque : Chevrolet a une présence plus discrète en Europe qu’en Amérique du Nord, notamment depuis l’arrêt de la commercialisation de la majorité de sa gamme il y a quelques années (hors Corvette et Camaro). Reconstruire cette image sera essentiel.
  • Réseau de distribution et de service : Un réseau solide et compétent est crucial pour rassurer les acheteurs.
  • Tarification : Le prix sera un facteur déterminant. Les prix nord-américains (autour de 66 000 USD / 73 000 CAD pour le SS) donnent une indication, mais les taxes d’importation, la TVA et les coûts d’homologation influenceront le prix final en euros. Une source a estimé un prix européen autour de 59 990 € pour le SS, ce qui serait compétitif.
  • Adaptation culturelle : Les préférences des consommateurs européens en termes de finition intérieure, de dynamique de conduite et d’intégration technologique (comme Apple CarPlay/Android Auto) devront être prises en compte.

Nous pensons que si Chevrolet parvient à proposer le Blazer EV SS à un tarif bien étudié, avec des spécifications adaptées et un support client de qualité, il a le potentiel de séduire une niche d’acheteurs français à la recherche d’un VUS électrique performant et différent.

Disponibilité et Prix Estimés pour le Marché Français

L’une des questions majeures pour notre public français concerne la disponibilité et le prix du Chevrolet Blazer EV SS 2025 sur notre territoire. À l’heure actuelle (mai 2025), les informations officielles précises pour la France sont encore limitées.

Statut Actuel de la Commercialisation

En Amérique du Nord, le Chevrolet Blazer EV, dans ses différentes finitions (LT, RS), a commencé à être livré progressivement depuis fin 2023 et courant 2024. La version haute performance SS est attendue sur ces marchés au début de l’année 2025, et les premiers essais confirment son arrivée imminente.

Concernant l’Europe, General Motors a exprimé son intention de revenir sur le marché européen avec une gamme de véhicules électriques. Des modèles Cadillac, comme le Lyriq, ont déjà commencé à être introduits sur certains marchés européens (Suisse, Suède, et prochainement la France). Il est donc plausible que Chevrolet suive une stratégie similaire avec certains de ses modèles électriques phares, dont le Blazer EV.

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Cependant, aucune date de lancement officielle pour le Chevrolet Blazer EV SS en France n’a été communiquée par Chevrolet Europe à ce jour. Son arrivée dépendra de la stratégie globale de GM pour l’Europe, des processus d’homologation (normes WLTP, sécurité Euro NCAP) et de la mise en place d’un réseau de distribution et de service après-vente adéquat.

Estimations de Prix

Il est toujours délicat d’estimer le prix d’un véhicule avant son annonce officielle pour un marché spécifique. Néanmoins, nous pouvons nous baser sur les tarifs nord-américains et les prix des concurrents pour esquisser une fourchette potentielle.

  • Prix aux États-Unis : Le Chevrolet Blazer EV SS est annoncé autour de 66 000 USD.
  • Prix au Canada : Les prix pour le modèle SS avoisinent les 70 000 – 73 000 CAD.
  • Estimation Européenne (non officielle) : Une source (canalcarro.net.br, avril 2025) a avancé une estimation pour l’Europe autour de 59 990 € pour le Blazer EV SS.

Si ce prix de départ autour de 60 000 € se confirmait pour la France, il positionnerait le Blazer EV SS de manière très agressive face à des concurrents comme le Tesla Model Y Performance (souvent autour de 60 000 – 65 000 € selon les options et fluctuations), le Kia EV6 GT (environ 74 000 €) ou le Ford Mustang Mach-E GT (environ 80 000 €).

Il faut toutefois rester prudent : ce prix estimé ne tient pas compte des éventuels malus écologiques (bien que les VÉ soient généralement exemptés, le malus au poids pourrait s’appliquer si le seuil est dépassé, ce qui est probable pour un véhicule de 2,6 tonnes), des coûts d’importation spécifiques à la France, ni des options qui pourraient rapidement faire grimper la facture.

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Facteurs influençant le prix final en France :

  • TVA française (20%).
  • Frais de transport et de logistique.
  • Coûts d’homologation aux normes européennes.
  • Politique de marge de l’importateur/distributeur.
  • Équipements de série spécifiques au marché français.
  • Positionnement par rapport à la concurrence locale.

Nous recommandons aux lecteurs intéressés de suivre attentivement les communications officielles de Chevrolet Europe ou des futurs distributeurs français pour obtenir des informations actualisées sur la disponibilité et les tarifs définitifs.

Le Chevrolet Blazer EV SS 2025 se présente comme une proposition particulièrement excitante sur le marché en pleine effervescence des VUS électriques sportifs. Fort d’un design audacieux et musclé qui ne laisse personne indifférent, il combine l’héritage sportif du blason SS avec les technologies de pointe de la plateforme Ultium de General Motors.

Nous avons été impressionnés par les chiffres de performance annoncés : une puissance qui pourrait dépasser les 550 chevaux, un couple généreux et des accélérations capables de rivaliser avec des sportives de renom, le tout encapsulé dans une carrosserie de VUS familial et polyvalent. L’autonomie promise, grâce à la batterie de 102 kWh, semble tout à fait adaptée aux longs trajets, tandis que les capacités de recharge rapide visent à minimiser les contraintes.

À l’intérieur, l’ambiance se veut résolument moderne et technologique, avec en point d’orgue le duo d’écrans XXL et l’intégration poussée des services Google. La perspective de bénéficier du système de conduite mains libres Super Cruise en Europe, si sa réglementation et son déploiement le permettent, ajouterait une corde significative à son arc.

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Cependant, des interrogations subsistent, notamment concernant la confirmation de son arrivée sur le marché français, son positionnement tarifaire exact en euros, et l’adaptation de certains aspects (comme la qualité perçue de certains matériaux intérieurs ou l’intégration d’Apple CarPlay/Android Auto) aux exigences de la clientèle européenne. Son poids conséquent est également un facteur à ne pas négliger, tant pour la dynamique de conduite sur nos routes spécifiques que pour d’éventuelles considérations fiscales.

Face à une concurrence affûtée, représentée par des acteurs comme Tesla, Ford, Kia, Hyundai et les marques premium allemandes, le Chevrolet Blazer EV SS devra jouer crânement ses atouts : un style distinctif, des performances brutes, et l’aura d’une marque américaine iconique se réinventant pour l’ère électrique.

Le Chevrolet Blazer EV SS 2025 a tous les ingrédients pour séduire les conducteurs français à la recherche d’un véhicule électrique qui allie sensations fortes, polyvalence et une forte personnalité. Son succès dépendra de la capacité de Chevrolet à orchestrer son retour en Europe avec une offre attractive, un réseau solide et une compréhension fine des attentes locales. Nous suivrons avec grand intérêt son éventuelle commercialisation en France.

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Devenir propriétaire d’une nouvelle Aston Martin, c’est entrer dans un club très fermé. C’est l’aboutissement d’un parcours, la concrétisation d’une passion. Les premiers clients de la DB12 ont partagé avec enthousiasme les photos de leur acquisition, célébrant un design qui fait l’unanimité et des performances qui redéfinissent les standards. Pourtant, après l’euphorie des premiers kilomètres, les forums spécialisés comme PistonHeads ou Aston Martin Life ont vu fleurir des récits beaucoup moins idylliques. Des témoignages précis et récurrents qui dessinent le portrait d’une voiture magnifique mais tourmentée par des démons électroniques. Le plus cité est sans conteste le tristement célèbre « Check Engine Light » (voyant moteur) qui s’allume de manière intempestive, parfois après seulement quelques centaines de kilomètres. Si les concessionnaires évoquent souvent des « capteurs trop sensibles » nécessitant une simple recalibration, l’angoisse de voir un tel avertissement sur une voiture neuve de ce calibre laisse des traces. Ce n’est pas un incident isolé, mais un schéma qui semble se répéter, transformant l’excitation de la possession en une anxiété latente à chaque démarrage.

Sous le Capot : Une Mécanique d’Exception, une Électronique Capricieuse ?

Il faut le dire sans détour : le cœur mécanique de la DB12 est une merveille. Le travail d’Aston Martin pour transcender le bloc AMG est palpable. Le couple monumental de 800 Nm est disponible très tôt, offrant des reprises cataclysmiques, le tout géré par une boîte automatique ZF à 8 rapports réactive et intelligente. La puissance est telle qu’elle surclasse non seulement sa devancière à moteur V12, mais aussi ses concurrentes les plus directes. Cependant, toute cette brutalité mécanique est orchestrée par une architecture électronique entièrement nouvelle et complexe. Le point névralgique semble être le tout nouveau système d’infodivertissement, développé pour la première fois en interne par Aston Martin. Salué comme une libération après des années à utiliser l’ancien système COMAND de Mercedes, il est au centre de nombreuses frustrations. Des propriétaires rapportent des écrans qui se figent, un système de navigation qui perd le nord, des connexions Apple CarPlay et Android Auto qui s’interrompent sans raison. Ces « gremlins » électroniques, bien que souvent bénins, sabotent l’expérience de luxe et de sérénité que l’on attend d’un véhicule de ce rang.

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Le Paradoxe du « Handmade in Gaydon » : Entre Artisanat et Fiabilité

Payer 300 000€ pour des pannes ? La vérité choquante sur la fiabilité de la nouvelle Aston Martin, Africars24

La force d’Aston Martin a toujours résidé dans son image d’artisanat, de voitures assemblées à la main avec une âme que les constructeurs de masse ne peuvent répliquer. Le cuir pleine fleur, les boiseries précieuses, l’ajustement des panneaux de carrosserie, tout cela contribue à la légende. Mais en 2025, une voiture n’est plus seulement une mécanique et un châssis ; c’est un ordinateur sur roues. Le paradoxe de la DB12 est là : comment concilier un héritage de fabrication manuelle avec les exigences de fiabilité logicielle d’un produit technologique de pointe ? La multiplication des bugs électroniques suggère que les processus de validation logicielle et de contrôle qualité peinent à suivre la complexité croissante des systèmes embarqués. Le client ne paie pas seulement pour un moteur et un design, il paie pour une expérience globale sans faille. Et c’est là que le bât blesse. Quand la technologie censée améliorer la vie à bord devient la principale source d’irritation, l’ensemble du contrat de confiance est remis en question.

Le Verdict : Investissement Passion ou Gouffre Financier ?

Alors, faut-il fuir la DB12 ? Certainement pas. Il est impossible de nier ses qualités exceptionnelles. Elle est probablement la GT la plus complète et la plus désirable du marché actuel. Sa conduite est un pur chef-d’œuvre d’équilibre entre le confort d’une grand tourisme et l’agressivité d’une supercar. Cependant, l’acheteur potentiel doit être conscient de la situation. Il n’achète pas une Porsche 911, réputée pour sa fiabilité quasi-infaillible. Il achète une Aston Martin, avec tout le caractère et, semble-t-il, les caprices que cela implique. La marque doit impérativement réagir vite avec des mises à jour logicielles robustes et un service après-vente irréprochable pour rassurer son exigeante clientèle. Car à plus de 300 000 euros, les pannes ne sont pas une option. La DB12 est et restera un achat purement passionnel. Mais même la passion la plus ardente peut être refroidie par une succession de pannes et de frustrations. La beauté excuse beaucoup de choses, mais peut-elle vraiment tout pardonner ?

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Les 5 pannes les plus terrifiantes (et coûteuses) que les propriétaires d’AMG GT redoutent plus que tout

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Les 5 pannes les plus terrifiantes (et coûteuses) que les propriétaires d’AMG GT redoutent plus que tout, Africars24

Posséder une Mercedes-AMG GT, c’est bien plus qu’une simple déclaration de réussite. C’est un pacte. Un accord tacite que l’on passe avec une machine au design bestial et à l’âme de prédateur. Ce capot interminable, cet arrière trapu prêt à bondir, c’est la promesse d’une expérience de conduite viscérale, orchestrée par la symphonie rauque et menaçante du V8 biturbo. Mais comme dans toute relation passionnelle, l’extase a un prix, et l’ignorance peut transformer le rêve en un gouffre financier.

Car sous cette carrosserie sculpturale se cache une ingénierie de pointe, une mécanique d’exception où la moindre défaillance se chiffre non pas en centaines, mais en milliers, voire en dizaines de milliers d’euros. Nous avons enquêté dans les coulisses des ateliers spécialisés et sur les forums où les propriétaires partagent leurs cauchemars pour dresser la liste noire. Voici les 5 pannes qui glacent le sang de quiconque tient les clés d’une AMG GT.

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La sentence de la boîte de vitesses DCT

Les 5 pannes les plus terrifiantes (et coûteuses) que les propriétaires d’AMG GT redoutent plus que tout, Africars24

La boîte de vitesses AMG Speedshift DCT à 7 rapports, logée en position transaxle pour une répartition des masses parfaite, est un bijou de technologie. Ses changements de rapports sont d’une rapidité foudroyante sur circuit. Mais dans le monde réel, elle peut se transformer en source d’angoisse. Les premiers signes sont souvent des à-coups à basse vitesse, une hésitation qui brise l’illusion de perfection. Ces symptômes peuvent annoncer une usure prématurée des packs d’embrayage, une réparation déjà conséquente.

Le véritable cauchemar, cependant, est la défaillance complète du mécatronique, le cerveau électronique et hydraulique de la boîte. Lorsque ce dernier rend l’âme, la voiture se retrouve immobilisée, et la sentence du concessionnaire est souvent sans appel : un remplacement complet de la transmission. Une opération dont le coût peut facilement dépasser celui d’une citadine neuve bien équipée, transformant une simple panne en une décision financière majeure.

Le talon d’Achille en fibre de carbone : l’arbre de transmission

Pour atteindre un niveau de performance stratosphérique, les ingénieurs d’Affalterbach ont fait des choix radicaux. L’un des plus impressionnants sur les premières AMG GT S était l’arbre de transmission en fibre de carbone. Une pièce magnifique, incroyablement légère et rigide, capable de supporter le couple monstrueux du V8 sans la moindre inertie. Sur le papier, c’est l’arme absolue. En pratique, cette pièce s’est révélée être une fragilité notoire sur certains modèles.

Le problème ? Contrairement à un arbre en acier, il ne se tord pas, il se brise. Et le lien entre le moteur et les roues étant rompu, la voiture devient une sculpture inerte. Le coût de remplacement de cette pièce unique, fabriquée avec une précision d’orfèvre, est astronomique. Mercedes a par la suite remplacé ce composant par une version en acier plus conventionnelle sur certains modèles, un aveu silencieux que même la perfection a ses limites.

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Le silence radio : quand l’électronique vous abandonne

Une supercar moderne est autant un ordinateur sur roues qu’une merveille mécanique. L’AMG GT ne fait pas exception, avec ses kilomètres de faisceaux, ses dizaines de capteurs et son système d’infodivertissement COMAND qui contrôle tout, de la navigation à la dureté des suspensions. Et c’est là que le bât blesse. Une panne électronique est souvent plus insidieuse qu’un problème mécanique. Elle ne prévient pas.

Du jour au lendemain, l’écran central peut rester noir, les capteurs d’aide au stationnement peuvent devenir fous, ou, plus classiquement, une décharge de batterie inexpliquée peut vous laisser bloqué le matin. Le diagnostic de ces pannes fantômes est un véritable casse-tête pour les techniciens, et chaque heure de main-d’œuvre est facturée au prix fort. Remplacer un simple module peut coûter plusieurs milliers d’euros, une pilule difficile à avaler pour une voiture qui refuse de démarrer à cause d’un caprice de silicium.

Le cœur de la bête : les caprices du V8 M178

Soyons clairs : le V8 4.0 litres biturbo, nom de code M178, est un chef-d’œuvre et une mécanique globalement fiable. Il est conçu pour encaisser des contraintes extrêmes. Cependant, la perfection n’existe pas. Les problèmes les plus courants, bien que rares, concernent souvent son environnement « Hot-V », où les deux turbocompresseurs sont nichés au creux du V. Cette configuration génère une chaleur intense.

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Des fuites d’huile au niveau des turbos ont été rapportées, une intervention qui nécessite souvent de déposer le moteur, faisant grimper la facture de main-d’œuvre de manière exponentielle. De même, les supports moteur dynamiques, qui s’adaptent pour plus de confort ou de sportivité, peuvent défaillir. Si le cœur de la bête est solide, les organes qui l’entourent peuvent parfois montrer des signes de faiblesse coûteux.

L’amortisseur de facture : la suspension adaptative

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Pour coller à la route comme elle le fait, l’AMG GT utilise une suspension AMG RIDE CONTROL sophistiquée. Chaque amortisseur est géré électroniquement pour s’adapter en millisecondes à l’état de la route et au style de conduite. Le résultat est bluffant, offrant un grand écart entre un confort acceptable pour une GT et une fermeté de pistarde. Le revers de la médaille est qu’un amortisseur n’est plus une simple pièce mécanique.

Lorsqu’un de ces composants high-tech vient à fuir ou à tomber en panne, il ne peut être remplacé par un modèle standard. Le coût d’un seul amortisseur adaptatif peut choquer, et la recommandation quasi systématique est de les remplacer par paire pour maintenir l’équilibre du châssis. La facture pour le remplacement d’un seul essieu peut ainsi rapidement transformer une simple « pièce d’usure » en un investissement majeur.

L’AMG GT reste une machine d’exception, une sculpture automobile qui procure des émotions rares. La choisir, c’est accepter sa complexité et les risques inhérents à toute supercar. C’est une voiture qui se mérite non seulement à l’achat, mais tout au long de sa vie. La passion a un prix, et dans le cas de la GT, il est parfois écrit en tout petit sur le devis d’un atelier.

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2,5 tonnes de luxe et de technologie : Comment la Flying Spur Mulliner défie les lois de la physique

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2,5 tonnes de luxe et de technologie : Comment la Flying Spur Mulliner défie les lois de la physique, Africars24

Il existe des objets dont la simple existence semble être un défi lancé à la raison. Des créations qui, par leur masse et leur taille, devraient être soumises aux contraintes de l’inertie, de la gravité et de la logique la plus élémentaire. Un super-pétrolier ne vire pas comme un jet-ski. Un gratte-ciel ne se balance pas au gré du vent. Et pourtant, au sommet de la pyramide automobile, Bentley vient de mettre à jour son plus grand paradoxe sur roues : la Flying Spur Mulliner 2025. Une limousine de plus de 2,5 tonnes, un salon roulant tapissé de cuir et de bois précieux, qui accélère, freine et danse dans les virages avec la grâce provocante d’une voiture de sport pesant une tonne de moins. La question n’est pas de savoir si elle le fait, mais bien de comprendre comment les sorciers de Crewe ont réussi ce tour de force technologique.

Le Poids d’un Mythe, la Puissance d’un Monstre

Pour saisir le défi, il faut d’abord poser les chiffres. Le poids à vide de la Flying Spur Mulliner Hybrid frôle les 2 600 kg. C’est le poids de deux citadines, d’un petit éléphant d’Asie ou d’une quantité déraisonnable de luxe et d’insonorisation. Dans un monde normal, une telle masse est l’ennemie jurée de la performance. Mais la Flying Spur n’évolue pas dans un monde normal. Sous son capot interminable se cache une nouvelle centrale hybride, orchestrée par la division Mulliner. Un V8 biturbo de 4.0 litres est associé à un moteur électrique pour développer une puissance combinée colossale de 782 chevaux et un couple titanesque de 1000 Nm.1 Ces chiffres ne parlent pas, ils hurlent. Ils catapultent ce palais de 5,3 mètres de long de 0 à 100 km/h en seulement 3,5 secondes. Relisez cette phrase. C’est plus rapide que de nombreuses sportives pur jus. La vitesse maximale, fixée à 285 km/h, n’est limitée que par la raison, pas par la capacité de la machine. Cette dualité entre un poids pachydermique et une agilité explosive est ce qui la place dans une catégorie à part.

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Le Cerveau Électronique : L’Armée Secrète Anti-Inertie

La puissance brute ne suffit pas à dompter la masse. Pour qu’un tel monstre ne se vautre pas piteusement au premier virage venu, Bentley a dû déployer un arsenal technologique qui relève de la science-fiction. La pièce maîtresse de ce dispositif est le « Bentley Dynamic Ride ». Il s’agit d’un système de barres anti-roulis actives alimenté par un réseau électrique de 48 volts. Quand la voiture entre dans une courbe, des capteurs analysent la force latérale en quelques millisecondes. Instantanément, de petits moteurs électriques appliquent une force contraire aux barres stabilisatrices, pouvant générer jusqu’à 1300 Nm de couple en moins de 0,3 seconde. Concrètement, le système annule activement le roulis. La caisse reste parfaitement à plat, donnant au conducteur une confiance absolue et aux passagers un confort imperturbable, comme si la physique avait décidé de prendre une pause.

Cette magie est complétée par la valse des quatre roues directrices. À basse vitesse, les roues arrière braquent dans la direction opposée aux roues avant. L’effet est bluffant : le rayon de braquage est réduit drastiquement, et la limousine de 5,3 mètres se manœuvre avec la facilité d’une berline compacte. Mais c’est à haute vitesse que le système révèle son génie. Les roues arrière s’orientent alors dans la même direction que les roues avant, allongeant virtuellement l’empattement. Les changements de voie sur autoroute se font avec une stabilité souveraine, comme si la voiture était guidée sur des rails invisibles. L’agilité d’un félin, la stabilité d’un train à grande vitesse.

Plus qu’un Freinage, une Ancre de Porte-Avions

Propulser 2,6 tonnes à des vitesses vertigineuses est une chose. Les arrêter en est une autre. La Flying Spur est équipée de freins en acier qui sont tout simplement les plus grands jamais montés sur une voiture de série. Les disques avant affichent un diamètre de 420 mm, pincés par des étriers à dix pistons. C’est une puissance de décélération phénoménale, une force capable de convertir une énergie cinétique massive en chaleur avec une efficacité redoutable et sans le moindre signe de faiblesse. Le système hybride participe également à l’effort grâce au freinage régénératif, qui non seulement recharge la batterie mais aide aussi à ralentir la voiture en douceur, réduisant l’usure des freins traditionnels. Cette confiance absolue dans le système de freinage est ce qui permet au conducteur d’exploiter sans arrière-pensée la puissance démesurée du moteur.

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Le Design au Service de la Dynamique

Il serait facile de penser que le design de la Flying Spur n’est qu’une question d’esthétique et de statut. C’est une erreur. Chaque ligne, chaque courbe a été pensée pour servir cette dynamique hors du commun. La posture de la voiture, basse et large, avec ses roues de 22 pouces repoussées aux quatre coins, n’est pas un caprice de designer. Elle ancre visuellement et physiquement la voiture au sol. Les flancs musclés et les ailes arrière prononcées ne font pas que suggérer la puissance, ils l’assoient. C’est une esthétique de la force tranquille, où le design ne se contente pas de couvrir la mécanique, mais exprime sa compétence. Voir cette masse sculpturale se mouvoir avec une telle précision et une telle aisance est une expérience en soi. C’est la fusion parfaite entre la vision de l’artiste et le calcul de l’ingénieur.

La Bentley Flying Spur Mulliner 2025 ne défie pas réellement les lois de la physique. Elle les maîtrise, les manipule et les plie à sa volonté avec une telle intelligence et une telle puissance qu’elle donne l’illusion de s’en affranchir. C’est moins une voiture qu’une démonstration de force, un manifeste roulant prouvant que le poids n’est qu’un chiffre quand la technologie, la puissance et le design travaillent de concert. C’est le plus beau tour de magie de l’industrie automobile : faire danser un éléphant comme un danseur étoile.

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