Tout comme la calèche avec laquelle elle partageait un nom, la Volkswagen Phaeton s’est évanouie dans le brouillard de l’histoire après seulement une génération. Mais alors que Volkswagen célèbre 20 ans depuis les débuts de la berline de luxe au Salon de l’auto de Genève 2002, la société publie maintenant des photos inédites de la Phaeton de deuxième génération qui aurait pu l’être. Vendue aux États-Unis de 2004 à 2006, la Phaeton de première génération a finalement été abandonnée à l’échelle mondiale en 2016. À ce moment-là, selon Volkswagen, un successeur connu sous le nom de Phaeton D2 était déjà en préparation, mais il ne s’est jamais concrétisé.
À première vue, la “nouvelle” Phaeton se caractérise par des lignes plus longues et plus nettes que l’originale, et elle renonce aux feux arrière ronds et en forme d’œil de biche de la génération précédente pour des feux plus étroits et anguleux.
VIDÉO : VW Phaeton V6 3.0 TDI 2014
À l’intérieur, de généreux accents de bois et de chrome confèrent au D2 une sensation similaire à l’ original . Mais l’utilisation d’un rembourrage matelassé partout, d’un écran en verre incurvé et d’un style plus élégant met à jour l’intérieur inspiré du salon pour l’époque moderne. Cet écran incurvé a finalement été utilisé dans le Touareg de troisième génération. Les sièges arrière de la Phaeton comportent également deux écrans de divertissement montés sur les appuie-tête.
Seul le meilleur était assez bon pour le nouveau vaisseau amiral – et il en va de même pour l’usine de production. La Gläserne Manufaktur a été construite à la périphérie de Dresde, une installation industrielle incarnant une haute qualité architecturale. Le Phaeton a été assemblé presque entièrement à la main dans des salles inondées de lumière. Les employés étaient vêtus de blanc et nombre d’entre eux portaient des gants. Et les planchers des halls étaient recouverts de bois d’érable clair des montagnes du Canada et de chêne de lande allemand foncé.
Deux moteurs à essence et un TDI. La gamme de moteurs complète le caractère exclusif de la berline. Les premiers clients de Phaeton pouvaient choisir entre deux moteurs à essence à aspiration naturelle et un TDI. Le moteur d’entrée de gamme était le compact 3.2 V6, dont les bancs de cylindres étaient disposés à un angle étroit de 15 degrés l’un par rapport à l’autre; il avait une puissance de 177 kW (241 PS). Le deuxième moteur à essence, le W12, était également inhabituellement court – il a été construit sous la forme d’un “W” utilisant deux moteurs V6. Ce moteur développait 309 kW (420 ch) à partir d’une capacité de six litres.
V10 TDI avec 750 Nm. Le moteur le plus inhabituel était le V10 TDI. Avec une capacité de cinq litres, deux turbocompresseurs à géométrie de turbine variable, une puissance de 230 kW (313 ch) et un couple de 750 Nm, ce moteur faisait de la Phaeton la berline diesel la plus puissante au monde à l’époque. Comme avec le W12, la puissance motrice était transmise aux quatre roues via une boîte de vitesses automatique et le système de traction intégrale 4MOTION ; le 3.2 V6 était équipé de série de la traction avant.
La gamme de moteurs a été améliorée à plusieurs reprises au cours des 15 années de production. En 2003, un moteur V8 de 4,2 litres a été introduit pour la berline de luxe. Cela a été suivi un an plus tard par le 3.0 V6 TDI. Cela est rapidement devenu la variante de moteur la plus populaire, et il avait une puissance de 180 kW (245 ch) dans la dernière version. Le moteur diesel à dix cylindres a été abandonné en 2006 et le W12 cinq ans plus tard. Et le 3.2 V6 a été remplacé par un moteur de 3,6 litres et une version de 3,0 litres.
VIDÉO : Nouvelle Volkswagen Phaeton 2023 de deuxième génération
Toujours à jour. La Phaeton a été mise à jour par quatre améliorations du modèle, qui ont été introduites entre 2007 et 2014. Elles comprenaient de nouvelles fonctionnalités telles qu’un système multimédia avec écran tactile, des freins en carbone-céramique pour le W12, des systèmes d’assistance tels que l’assistance arrière, l’assistance latérale et ACC amélioré, affichage dynamique des panneaux de signalisation par caméra et contrôle avancé des feux de route. Pendant quelques années, il y avait aussi des plaques d’immatriculation auto-lumineuses dotées de la technologie d’électroluminescence. Le lifting majeur de 2010 a apporté un nouveau look à l’avant et à l’arrière, particulièrement apprécié des clients en Chine.
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