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L’inarrêtable Hennessey Venom F5 et son méga V8 TT Fury de 1800 ch en démonstration à Goodwood

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L’inarrêtable Hennessey Venom F5 et son méga V8 TT Fury de 1800 ch en démonstration à Goodwood, Africars24

C’était l’une de mes voitures préférées au Goodwood Festival of Speed ​​de cette année ; ce Hennessey Venom F5. Cette bête américaine est propulsée par un moteur V8 bi-turbo de 6,6 litres monté à l’arrière qui génère 1 817 ch à 8 000 tr/min… Appréciez le rugissement du fauve.

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Le Secret Inavoué de l’Audi RS7 : Quand 600 Chevaux Dansent avec le Confort Absolu

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Le Secret Inavoué de l’Audi RS7 : Quand 600 Chevaux Dansent avec le Confort Absolu, Africars24

Loin d’être une simple berline rapide ou un coupé sportif affûté, elle incarne une philosophie d’ingénierie qui défie les conventions : marier la puissance brute de plus de 600 chevaux avec un niveau de confort et de raffinement digne des limousines les plus luxueuses. C’est le secret bien gardé d’Ingolstadt, une prouesse technique et stylistique qui ne cesse de sidérer, même en 2025.

L’Équilibre Improbable : La Dualité Fondamentale de la RS7

Au premier coup d’œil, l’Audi RS7 est une déclaration de performance. Ses hanches larges, son regard acéré et sa posture ramassée crient la vitesse. Pourtant, c’est une voiture qui, contrairement à bien des sportives, ne vous malmène pas. Son habitacle est un sanctuaire de sérénité, même lorsque les aiguilles du compte-tours flirtent avec la zone rouge. Cette dualité, c’est la pierre angulaire de son charme et le fruit d’une ingénierie obsessionnelle. Audi n’a pas cherché à diluer la performance pour le confort, ni à sacrifier le luxe pour la vitesse. La marque aux anneaux a plutôt cherché un équilibre dynamique, une harmonie où chaque élément sert à la fois le frisson de la conduite et la quiétude du voyage.

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Le Cœur Palpitant : Le V8 Bi-turbo, Maître de la Force et de la Douceur

Le cœur de cette énigme mécanique réside sous le capot : un V8 4.0 TFSI bi-turbo qui crache allègrement ses 600 chevaux (voire plus sur les versions Performance). Mais la magie ne réside pas seulement dans les chiffres bruts de puissance ou le couple colossal de 800 Nm disponible dès les bas régimes. Elle se trouve dans la manière dont cette cavalerie est gérée. Audi a doté ce moteur d’une technologie de désactivation des cylindres (Cylinder On Demand), permettant de basculer en mode quatre cylindres lors des phases de faible charge. Le passage est imperceptible, transformant le monstre en un félin discret pour optimiser la consommation et réduire le bruit de fond.

Mais la performance ne se fait pas au détriment de l’ingénierie NVH (Noise, Vibration, and Harshness). Les supports moteur actifs de la RS7 sont conçus pour isoler l’habitacle des vibrations du V8, même à plein régime. L’insonorisation est chirurgicale, avec l’utilisation de matériaux absorbants et, sur certaines finitions, de vitres acoustiques laminées qui filtrent drastiquement les bruits de roulement et aérodynamiques. C’est cette attention méticuleuse aux détails qui permet à la RS7 d’être un salon roulant, même à des vitesses qui feraient transpirer la plupart des sportives.

La Magie Sous le Châssis : L’Art de l’Adaptation

Le véritable tour de force de l’Audi RS7 réside dans son châssis. Oubliez les suspensions rigides qui vous cassent le dos. La RS7 mise sur une technologie de pointe pour concilier les mondes.

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La Suspension Pneumatique Adaptative RS

Le Secret Inavoué de l’Audi RS7 : Quand 600 Chevaux Dansent avec le Confort Absolu, Africars24

Le secret le mieux gardé est sans doute la suspension pneumatique adaptative RS de série. Contrairement à une suspension conventionnelle, ce système permet à la RS7 d’ajuster sa hauteur de caisse et sa fermeté en temps réel. En mode « Comfort », la voiture plane littéralement sur les aspérités de la route, absorbant les chocs avec une souplesse déconcertante. Les longs trajets deviennent un pur plaisir, les passagers baignés dans une quiétude habituellement réservée aux limousines de luxe.

En mode « Dynamic », ou via les modes RS1/RS2 personnalisables, la suspension se raffermit, la carrosserie s’abaisse de plusieurs millimètres (jusqu’à 20 mm en mode Dynamic à haute vitesse) et les amortisseurs deviennent plus résistants, transformant la RS7 en une machine à sculpter les virages avec une précision chirurgicale. Le roulis est minimisé, la réactivité accrue, offrant une expérience de conduite grisante.

Le Système de Roues Arrière Directrices

Pour renforcer cette agilité surprenante pour un véhicule de cette taille, la RS7 est équipée du système de roues arrière directrices dynamiques. À basse vitesse, les roues arrière braquent dans le sens opposé des roues avant, réduisant le rayon de braquage et augmentant la maniabilité, rendant la conduite en ville et les manœuvres de stationnement étonnamment faciles. À haute vitesse, elles braquent dans le même sens que les roues avant, augmentant la stabilité et la précision dans les courbes rapides, donnant à la RS7 une sensation d’enveloppe autour du conducteur.

L’Habitacle : Un Sanctuaire de Luxe et de Technologie

Le Secret Inavoué de l’Audi RS7 : Quand 600 Chevaux Dansent avec le Confort Absolu, Africars24

Le confort de la RS7 ne se limite pas à sa mécanique invisible. L’intérieur est un chef-d’œuvre de design et d’ergonomie.

Matériaux et Finitions

Audi n’a lésiné sur rien. Des cuirs Valcona perforés avec surpiqûres en nid d’abeille aux incrustations de carbone, en passant par l’Alcantara recouvrant le ciel de toit et le volant, chaque surface est un plaisir pour les yeux et le toucher. Les sièges sport RS, avec leurs renforts latéraux réglables, offrent un maintien irréprochable lors des poussées latérales, tout en restant étonnamment confortables pour les longs trajets, avec des fonctions de ventilation et de massage disponibles.

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Technologie au Service du Bien-Être

Le cockpit virtuel Audi, entièrement numérique et personnalisable, présente les informations de manière claire et concise, avec des affichages spécifiques RS. Le système d’infodivertissement MMI Touch Response avec ses deux écrans haptiques est intuitif et réactif, minimisant les distractions. Mais c’est l’intégration de systèmes comme le Bang & Olufsen Advanced Sound System avec son 3D immersif qui élève l’expérience auditive à un niveau de concert, transformant l’habitacle en une bulle sonore exempte de perturbations extérieures.

Plus qu’une Somme de Parties : La Synergie Audi Sport

Ce qui rend l’Audi RS7 si spéciale, ce n’est pas une seule technologie ou un seul matériau, mais la synergie de tous ces éléments. C’est la philosophie globale d’Audi Sport : ne jamais faire de compromis. Chaque ingénieur, chaque designer a travaillé de concert pour s’assurer que la RS7 puisse passer du mode « missile de course » à « berline de luxe relaxante » en un clin d’œil. La rigidité structurelle de la carrosserie assure une plateforme solide pour les suspensions, tandis que le système quattro avec différentiel sport répartit la puissance avec une intelligence qui garantit à la fois l’adhérence et un comportement dynamique précis.

Alors que le marché automobile évolue à grande vitesse vers l’électrification, la RS7 demeure un testament éloquent de ce qui est possible lorsque la passion de l’ingénierie rencontre une vision audacieuse. Elle prouve qu’il n’est pas nécessaire de choisir entre l’ivresse de la vitesse et la quiétude du voyage. L’Audi RS7 les embrasse les deux, offrant une expérience de conduite qui est à la fois viscérale et sereine, un secret que de nombreux concurrents aimeraient percer.

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Ford GT Full Carbon : Le chef-d’œuvre de 1,5 million d’euros que Ford a failli ne jamais construire

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Ford GT Full Carbon : Le chef-d’œuvre de 1,5 million d’euros que Ford a failli ne jamais construire, Africars24

Conçue en secret dans un sous-sol du Michigan par une poignée de passionnés, elle est la preuve incarnée que le génie automobile carbure encore à l’audace et au mépris des conventions. Sa version la plus pure, la « Liquid Carbon », n’est pas seulement une voiture ; c’est une sculpture technologique à 1,5 million d’euros, une anomalie glorieuse qui a bien failli rester un simple fantasme d’ingénieur. Comment ce monstre de carbone a-t-il pu échapper à la bureaucratie pour devenir l’icône la plus désirable de sa génération ? L’histoire est aussi folle que la voiture elle-même.

Le Projet Phoenix : L’Hypercar Née dans un Sous-sol

Oubliez les studios de design immaculés et les processus de validation interminables. La genèse de la Ford GT de deuxième génération est un véritable roman d’espionnage industriel, mené à l’intérieur même de Ford. Fin 2013, alors que la stratégie « One Ford » d’Alan Mulally bat son plein et privilégie les modèles de grande diffusion, une petite équipe d’irréductibles se voit confier une mission clandestine. Le nom de code : « Project Phoenix ». L’objectif : créer en secret absolu une machine capable de retourner au Mans et d’y battre Ferrari, 50 ans après le triomphe historique de la GT40. Le projet était si confidentiel qu’une douzaine de personnes seulement, menées par le chef du développement produit Raj Nair, y avaient accès. Ils travaillaient la nuit et les week-ends dans un sous-sol anonyme du centre de développement, utilisant des clés en métal à l’ancienne plutôt que les badges électroniques standards pour ne laisser aucune trace. Cette clandestinité était leur seule chance d’éviter que le projet ne soit tué dans l’œuf par les comptables, pour qui une hypercar à faible volume était une hérésie financière.

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Plus qu’une Carrosserie, une Sculpture en Carbone Liquide

Le fruit de ce complot est une merveille d’aérodynamisme et de matériaux composites. Mais Ford a poussé le vice encore plus loin en 2020 avec l’édition « Liquid Carbon ». L’idée est simple en apparence, mais démoniaque dans son exécution : présenter la carrosserie entièrement en fibre de carbone nue, protégée uniquement par une couche de vernis brillant. Là où les autres constructeurs cachent les imperfections du tissage sous la peinture, Ford a dû atteindre un niveau de perfection obsessionnel. Chaque panneau de carbone doit avoir un tissage parfaitement aligné avec son voisin, créant une continuité visuelle sur toute la carrosserie. Ce processus, quasi artisanal, prend des centaines d’heures de travail supplémentaires et justifie un supplément de 250 000 dollars par rapport au modèle de base, déjà tarifé autour de 500 000 dollars. Le résultat est hypnotique, une œuvre d’art qui met en valeur la fonction aérodynamique de chaque courbe, de chaque prise d’air.

Un V6 qui Fait Taire les Sceptiques

Au cœur de ce châssis en carbone se niche la plus grande controverse de la voiture : un V6. Sacrilège ! hurlaient les puristes, nostalgiques du V8 de l’ancienne GT. Mais c’était ignorer la raison d’être de la voiture. Le choix du V6 EcoBoost bi-turbo de 3,5 litres n’était pas une décision marketing, mais une contrainte d’ingénieur dictée par la course et l’aérodynamisme. Un moteur plus compact permettait de dessiner une carrosserie en forme de goutte d’eau (« teardrop ») et de sculpter les incroyables tunnels aérodynamiques entre les roues arrière et la cellule centrale. Ces « flying buttresses » sont la signature visuelle de la GT et sa plus grande force, générant un appui monstrueux. Avec ses 660 chevaux, ce V6, directement dérivé de la compétition, catapulte la GT avec une brutalité et une bande-son rauque et unique qui, finalement, ont fait taire les critiques et prouvé que la noblesse d’un moteur ne se mesure pas à son nombre de cylindres.

Le Ticket d’Entrée le Plus Exclusif du Monde Automobile ?

Ford n’a pas seulement construit une voiture, ils ont créé un club. Pour avoir le droit de signer un chèque de plus de 500 000 dollars, il fallait passer par un processus de sélection digne d’une agence de renseignement. Les candidats devaient soumettre une application détaillée, justifiant leur loyauté à la marque Ford, leur présence sur les réseaux sociaux et, surtout, leur intention de conduire la voiture, pas de la laisser pourrir dans un garage climatisé. Une clause interdisait même la revente pendant 24 mois pour décourager les spéculateurs. Cette stratégie a rendu la GT encore plus désirable, la transformant en un véritable « graal » automobile, un symbole de statut bien plus puissant que des rivales parfois plus chères mais moins exclusives.

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Un Héritage Assuré, Un Avenir en Or Massif

Aujourd’hui, la production de la Ford GT est terminée, mais sa légende ne fait que commencer. Le projet Phoenix a rempli sa mission en remportant sa catégorie aux 24 Heures du Mans en 2016, un demi-siècle jour pour jour après le triplé historique. Les rares modèles Liquid Carbon, eux, s’arrachent désormais aux enchères pour des sommes folles. En janvier 2025, un exemplaire ayant appartenu à DJ Marshmello a été adjugé pour 1,76 million de dollars. Cette voiture, née d’un acte de désobéissance et d’une passion irrépressible, est devenue l’un des investissements les plus sûrs et les plus spectaculaires de la planète automobile. C’est l’ultime paradoxe de ce chef-d’œuvre : la machine que Ford a failli ne jamais construire est sans doute l’une des plus grandes réussites de toute son histoire.

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Les 10 Anecdotes Les Plus Folles sur le Développement du Premier BMW X6

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Les 10 Anecdotes Les Plus Folles sur le Développement du Premier BMW X6, Africars24

Le BMW X6 de première génération (E71) est le parfait exemple de la seconde catégorie. À son arrivée en 2008, il a été accueilli par un mélange de sarcasmes, d’incrédulité et de fascination. Un SUV avec une ligne de toit de coupé ? Une hérésie pour les puristes, un monstre pour les écologistes, une absurdité pour les pragmatiques. Et pourtant, ce pari audacieux, né dans le plus grand secret à Munich, est devenu un succès commercial retentissant et le pionnier d’un segment aujourd’hui copié par tous les constructeurs premium. Oubliez les communiqués de presse. Plongeons dans les coulisses de la création d’une icône controversée à travers 10 anecdotes que BMW ne vous a probablement jamais racontées.

L’Invention d’une Catégorie pour Justifier l’Injustifiable

Les 10 Anecdotes Les Plus Folles sur le Développement du Premier BMW X6, Africars24

Face au scepticisme, même en interne, les équipes marketing de BMW ont dû faire preuve d’une créativité folle. Le terme « SUV » (Sport Utility Vehicle) était jugé trop banal, trop utilitaire pour cette créature. Ils ont donc créé de toutes pièces une nouvelle classification : le SAC, pour « Sports Activity Coupé ». Ce n’était pas qu’un simple tour de passe-passe sémantique ; c’était une déclaration d’intention. BMW ne lançait pas un nouveau 4×4, mais un coupé de sport haut sur pattes, capable de s’aventurer hors des sentiers battus. Le message était clair : ne le jugez pas avec les critères d’un SUV, car il n’en est pas un. C’était la première étape pour construire une mythologie autour d’un véhicule que personne n’avait demandé, mais que beaucoup allaient désirer.

Un Designer Belge Contre le Reste du Monde

Derrière chaque design qui brise les codes se cache une visionnaire. Pour le X6, cet homme était le designer belge Pierre Leclercq. Sa mission était de fusionner l’ADN d’un coupé BMW, avec son agilité et son élégance, à la posture dominante d’un modèle X. Le résultat fut un dessin radical, une masse musculaire posée sur d’immenses roues, avec une ligne de toit fuyante qui sacrifiait ouvertement la praticité sur l’autel du style. Le projet a rencontré d’énormes résistances. De nombreux cadres et ingénieurs ne croyaient pas qu’un véhicule aussi polarisant et « inutile » puisse trouver son public. Leclercq a dû défendre sa vision avec une ténacité hors du commun, convaincu que l’audace et l’émotion l’emporteraient sur la raison pure.

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Le Choc du Salon de Francfort 2007

Lorsque le BMW Concept X6 a été dévoilé au Salon de l’Automobile de Francfort en 2007, la réaction a été sismique. La presse internationale était abasourdie. Les titres allaient de « génie audacieux » à « erreur monumentale ». Beaucoup de journalistes spécialisés lui prédisaient un échec cuisant, le qualifiant de « voiture de niche pour une niche qui n’existe pas ». Cette controverse médiatique, loin de desservir le projet, a créé un buzz sans précédent. Le X6 était sur toutes les lèvres des mois avant même sa commercialisation. BMW avait réussi son coup : personne n’était indifférent. La marque avait prouvé qu’elle avait encore la capacité de choquer et de provoquer le débat.

Une Technologie Née pour Dompter le Monstre

Les 10 Anecdotes Les Plus Folles sur le Développement du Premier BMW X6, Africars24

Les ingénieurs avaient un défi immense : comment faire en sorte que ce colosse de plus de 2,2 tonnes, haut perché, se comporte comme une authentique BMW sur la route ? La réponse fut une innovation technologique majeure : le Dynamic Performance Control (DPC). C’était le premier différentiel arrière à vectorisation de couple de ce type sur un véhicule de série. Ce système complexe pouvait distribuer activement le couple non seulement entre les essieux avant et arrière (via le xDrive) mais aussi entre les deux roues arrière. Concrètement, il pouvait accélérer la roue arrière extérieure en virage pour « pousser » la voiture et anéantir le sous-virage. C’était une solution incroyablement chère et sophistiquée, développée spécifiquement pour donner au X6 une agilité défiant les lois de la physique.

Un Frankenstein sur Base de X5

Si le X6 partage sa plateforme avec le X5 (E70) de l’époque, il serait faux de penser qu’il ne s’agit que d’un simple « recarrossage ». Les modifications étaient profondes. Toute la structure arrière, la suspension, le toit et les réglages de châssis étaient spécifiques. L’empattement était identique, mais les voies arrière du X6 étaient plus larges pour asseoir sa posture agressive. Ce cannibalisme technique a permis de réduire les coûts, mais a aussi imposé des contraintes, notamment en termes de poids. Le X6 était, à motorisation égale, légèrement plus lourd que son frère X5, un comble pour un « coupé ».

Le Pari Fou du X6 M

Alors que le monde essayait encore de comprendre le X6 standard, la division M de BMW préparait déjà en secret une version encore plus démente : le X6 M. C’était la toute première fois que le badge M était apposé sur un véhicule à transmission intégrale et doté d’un moteur turbo. Pour beaucoup d’ingénieurs « M » de la vieille école, c’était un sacrilège. Le projet a été mené avec une mentalité de « on va leur montrer ». Le résultat fut un monstre de 555 chevaux, capable d’humilier de nombreuses voitures de sport établies, et qui a prouvé que la folie du X6 n’avait aucune limite.

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Le Bide de la Version Hybride

Dans une tentative de verdir l’image du X6, BMW a lancé l’ActiveHybrid X6. Sur le papier, c’était une merveille technologique, combinant le V8 de 407 ch avec deux moteurs électriques pour une puissance combinée de 485 ch. C’était l’hybride le plus puissant du monde à sa sortie. Dans la réalité, le système était d’une complexité inouïe, ajoutait 250 kg au véhicule et son prix était exorbitant. Les gains en consommation étaient minimes et les clients potentiels du X6 n’étaient clairement pas là pour ça. Ce fut un échec commercial total, une anecdote qui prouve que même l’audace a ses limites.

Des Ventes Qui Ont Dépassé les Rêves les Plus Fous

Les analystes prédisaient un flop. BMW lui-même avait des objectifs de vente internes très prudents. La réalité a dépassé toutes les attentes. Le X6 a trouvé immédiatement sa clientèle, notamment sur des marchés comme les États-Unis, la Russie et le Moyen-Orient. Des acheteurs fortunés, désireux d’afficher un statut et de conduire quelque chose de différent et d’ostentatoire. Le X6 s’est vendu à plus de 250 000 exemplaires dans sa première génération, un chiffre phénoménal pour un véhicule de niche aussi cher et controversé. La preuve que le risque paie.

La Configuration Stricte à Quatre Places

Au lancement, le X6 était un strict quatre places. C’était un choix délibéré de design pour renforcer son identité de « coupé ». La console centrale arrière, qui courait entre les deux sièges, donnait aux passagers un sentiment d’exclusivité, comme dans un jet privé. Cette décision, bien qu’anticonformiste pour un véhicule de ce gabarit, a été cruciale pour forger son caractère. Ce n’est que bien plus tard, face à la demande, qu’une option pour une banquette arrière à trois places a été timidement introduite.

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L’Héritage Inattendu

La plus grande anecdote du X6 est peut-être son héritage. Ce véhicule, moqué à ses débuts, a créé à lui seul un marché qui vaut aujourd’hui des milliards. Sans le courage de BMW, il n’y aurait pas de Mercedes-Benz GLE Coupé, pas d’Audi Q8, pas de Porsche Cayenne Coupé, et pas même de Lamborghini Urus. Le X6 a prouvé à toute l’industrie automobile qu’il y avait une demande pour des SUV qui privilégient le style et l’émotion à la fonction. Il a changé les règles du jeu, et que vous l’aimiez ou le détestiez, son influence sur le paysage automobile des 15 dernières années est absolument indéniable.

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