NOUVELLES
BMW iX 2026 : La Révolution Électrique Bavaroise S’Intensifie – Analyse Complète
Publié
il y a 2 moissur
Par
Suzanne Alida
Le constructeur bavarois, synonyme de performance et de luxe, ne cesse de repousser les limites de l’innovation avec sa gamme de véhicules électriques « i ». Au cœur de cette offensive, le BMW iX, porte-étendard technologique et stylistique, s’apprête à franchir une nouvelle étape avec son millésime 2026. Annoncé comme une évolution significative, ce grand SUV électrique promet un design rafraîchi, des performances accrues et des technologies encore plus intuitives. Pour le marché français, particulièrement dynamique et exigeant en matière de véhicules électriques premium, l’arrivée du BMW iX 2026 est un événement attendu. Nous allons décortiquer en profondeur les attributs de ce futur champion : de son esthétique audacieuse à ses motorisations survoltées, en passant par son habitacle futuriste et ses systèmes d’aide à la conduite de pointe, sans oublier son positionnement tarifaire et sa disponibilité escomptée dans l’Hexagone.
Un Design Réinventé : L’Électro-Mobilité Sculptée par BMW

Le BMW iX a toujours été une déclaration stylistique audacieuse, et le modèle 2026 entend bien perpétuer cette tradition tout en affinant ses traits pour une présence encore plus affirmée et moderne. Nous observons une volonté de BMW de marier futurisme et élégance intemporelle, spécifiquement adaptée à l’identité électrique.
Philosophie Extérieure : Modernité et Caractère Assumés
L’évolution du design extérieur du BMW iX 2026 témoigne d’une maturité dans l’approche électrique de la marque. Les informations recueillies, notamment via Car and Driver, indiquent plusieurs changements clés :
- Face Avant Redessinée : La calandre verticale, signature controversée mais désormais iconique de l’iX, évolue. Les panneaux de la calandre peuvent désormais être illuminés, ajoutant une touche spectaculaire et renforçant son identité nocturne. Les optiques avant adoptent des éléments angulaires qui font écho au graphisme de la calandre, créant une harmonie visuelle saisissante.
- Proportions Épurées : BMW semble avoir réduit les sections de carrosserie noires au profit d’une plus grande surface peinte couleur caisse. Ce choix vise à alléger visuellement la silhouette massive du SUV et à lui conférer une allure plus premium et moins brute.
- Aérodynamisme Optimisé : Bien que le iX conserve sa stature imposante, chaque ligne et chaque surface sont pensées pour fendre l’air avec une efficacité maximale, un critère essentiel pour préserver l’autonomie d’un véhicule électrique.
- Jantes Aérodynamiques : Une nouvelle gamme de jantes, probablement de 20 à 22 pouces, voire 23 pouces sur la version M70, sera proposée. Celles-ci combineront design expressif et fonctionnalité aérodynamique pour minimiser la résistance à l’avancement. La réduction de la masse et de la friction des roues et des pneus est d’ailleurs un axe d’amélioration pour l’efficacité énergétique.
- Signature Lumineuse Arrière : Les feux arrière, fins et étirés, devraient conserver leur design distinctif, contribuant à l’aspect large et stable du véhicule.
Habitacle : Un Écrin de Luxe Technologique et Spacieux

À l’intérieur, le BMW iX 2026 promet de continuer à offrir une expérience de « salon sur roues », où luxe, technologie et espace se conjuguent harmonieusement. Nous anticipons :
- Le BMW Curved Display Omniprésent : Pièce maîtresse de l’habitacle, le large écran incurvé, regroupant un combiné d’instrumentation numérique (probablement 12,3 pouces) et un écran central d’infodivertissement (14,9 pouces), dominera la planche de bord. Il fonctionnera sous le système d’exploitation BMW OS 8.5, promettant fluidité et richesse fonctionnelle.
- Nouveau Volant : Un nouveau volant M multifonction, de forme circulaire à trois branches, est introduit, remplaçant l’unité hexagonale à deux branches des modèles précédents, offrant une prise en main potentiellement plus sportive et des ajustements supplémentaires, y compris la largeur du dossier sur les nouveaux sièges M.
- Matériaux Nobles et Durables : Conformément à la stratégie de BMW en matière de durabilité, l’iX 2026 devrait faire la part belle aux matériaux de haute qualité, avec du similicuir et de la microfibre de série. Le cuir véritable restera une option. Nous nous attendons à une présence accrue de matériaux recyclés et d’inserts en bois issus de sources responsables, dans l’esprit de la « Neue Klasse ».
- Confort Absolu : L’espace à bord sera toujours généreux, tant à l’avant qu’à l’arrière, grâce à l’empattement long typique des plateformes électriques. Les éléments chauffants s’étendent désormais aux sièges arrière, aux panneaux de porte, à l’accoudoir central, à la planche de bord et même à la boîte à gants, pour un confort thermique inégalé.
- Luminosité et Ambiance : Le toit panoramique en verre « Sky Lounge » avec occultation électrochrome (permettant de le teinter sur demande) est reconduit, baignant l’habitacle de lumière naturelle et renforçant la sensation d’espace. L’éclairage d’ambiance personnalisable permettra de créer une atmosphère unique.
- Ergonomie et Minimalisme : Le design intérieur restera épuré, avec un nombre réduit de boutons physiques, la plupart des commandes étant intégrées à l’écran central ou accessibles via le sélecteur iDrive redessiné sur la console centrale flottante.
Performances Électrisantes et Autonomie accrue : Le Cœur Battant du BMW iX 2026
Le BMW iX 2026 ne se contente pas d’un nouveau look ; il muscle également son jeu en matière de performances et d’autonomie, des critères déterminants pour les acheteurs de SUV électriques premium.
Motorisations et Puissance : Une Gamme pour Chaque Exigence
Trois versions principales sont attendues, chacune bénéficiant d’une augmentation de puissance notable et de nouvelles appellations :
- BMW iX xDrive45 : Le modèle d’entrée de gamme développe désormais 402 chevaux (soit environ 300 kW). BMW annonce un 0 à 60 mph (96,56 km/h) en moins de 5 secondes (les chiffres officiels parlent de 5,1 secondes pour le 0-100 km/h).
- BMW iX xDrive60 : La version intermédiaire affiche une puissance de 536 chevaux (environ 399 kW). Le 0 à 60 mph est abattu en 4,4 secondes (4,6 s pour le 0-100 km/h).
- BMW iX M70 xDrive : Le fleuron de la gamme, siglé M, déchaîne une puissance impressionnante de 650 chevaux (environ 485 kW) en mode « Launch Control » (départ canon). Il pulvérise le 0 à 60 mph en seulement 3,6 secondes (3,8 s pour le 0-100 km/h).
Toutes les versions sont équipées de la transmission intégrale électrique xDrive, assurant une motricité optimale en toutes circonstances grâce à deux moteurs électriques (un sur chaque essieu).
Batterie et Autonomie : Voyager Loin en Toute Sérénité
L’autonomie est le nerf de la guerre pour les véhicules électriques. Le BMW iX 2026 progresse significativement sur ce point.
Recharge : Faire le Plein d’Énergie Rapidement
La polyvalence d’un véhicule électrique passe aussi par sa capacité à se recharger rapidement et facilement.
- Recharge Rapide en Courant Continu (DC) :
- Les versions xDrive60 et M70 acceptent une puissance de charge maximale de 195 kW.
- La version xDrive45 est limitée à 175 kW. Ces puissances permettent de récupérer une part significative d’autonomie (par exemple, de 10% à 80%) en environ 30-35 minutes sur une borne compatible. BMW communique souvent sur l’autonomie récupérée en 10 minutes (ex: 150 km pour les modèles les plus performants).
- Recharge en Courant Alternatif (AC) : Toutes les versions du iX 2026 sont équipées d’un chargeur embarqué de 11 kW pour la recharge à domicile (via une Wallbox) ou sur les bornes publiques. Un chargeur AC optionnel de 22 kW pourrait être proposé, comme c’est le cas sur certaines versions antérieures, pour diviser par deux le temps de charge sur les bornes AC compatibles.
Comportement Routier : L’Alliance du Confort et du Dynamisme BMW
Fidèle à la réputation de BMW, l’iX 2026 est conçu pour offrir un agrément de conduite de premier ordre :
- Structure et Châssis : L’utilisation extensive de polymères renforcés de fibres de carbone (PRFC) dans la structure « Carbon Cage » assure une rigidité exceptionnelle tout en contenant le poids. Le centre de gravité bas, grâce au positionnement de la batterie dans le plancher, contribue à une excellente stabilité.
- Suspensions Sophistiquées : Des suspensions pneumatiques adaptatives sur les deux essieux (de série ou en option selon les versions) permettent d’ajuster la hauteur de caisse et l’amortissement en temps réel, offrant un confort souverain sur chaussée dégradée et une tenue de route précise en conduite dynamique.
- Direction ActiveDrive à 4 Roues Directrices : Ce système, disponible sur certaines versions, permet aux roues arrière de braquer légèrement (dans le sens1 opposé des roues avant à basse vitesse pour améliorer la maniabilité, et dans le même sens à haute vitesse pour accroître la stabilité). Cela rend ce grand SUV étonnamment agile en ville et impérial sur autoroute.
- BMW My Modes et IconicSounds Electric : Les « My Modes » (Personal, Sport, Efficient, Expressive, Relax, Digital Art) permettent de personnaliser l’ambiance à bord (réponse de l’accélérateur, direction, affichages, éclairage, sonorité). Les BMW IconicSounds Electric, développés en collaboration avec Hans Zimmer, créent une signature sonore unique accompagnant l’accélération, renforçant l’expérience de conduite émotionnelle.
Technologie de Pointe et Expérience Utilisateur Réinventée
Le BMW iX a toujours été une vitrine technologique. Le millésime 2026 pousse cette logique encore plus loin, avec des systèmes d’infodivertissement et d’aide à la conduite à la pointe du progrès.
Infodivertissement et Connectivité : Un Univers Numérique Intuitif
- BMW Operating System 8.5 : Cette nouvelle version du système d’exploitation promet une interface utilisateur encore plus intuitive, des graphismes améliorés et de nouvelles fonctionnalités, notamment la possibilité de regarder des vidéos en streaming ou de jouer à des jeux vidéo (à l’arrêt) sur l’écran central.
- Assistant Personnel Intelligent BMW : Les commandes vocales naturelles sont encore plus performantes, permettant de contrôler de nombreuses fonctions du véhicule.
- Connectivité Avancée : La 5G intégrée assure des transferts de données ultra-rapides pour la navigation connectée (avec informations trafic en temps réel et planification d’itinéraires incluant les arrêts recharge), les services en ligne et les mises à jour logicielles à distance (OTA – Over-The-Air).
- BMW Digital Key Plus : Votre smartphone (compatible iPhone ou Android) ou votre Apple Watch peut se transformer en clé de voiture numérique sécurisée grâce à la technologie Ultra-Wideband (UWB).
- Intégration Smartphone : Apple CarPlay et Android Auto sans fil sont bien entendu de la partie.
Aides à la Conduite (ADAS) : Vers une Conduite Sereine et Semi-Autonome
Le BMW iX 2026 embarquera la dernière génération de systèmes d’assistance au conducteur :
- Driving Assistant Professional : Ce pack complet inclut le régulateur de vitesse adaptatif avec fonction Stop&Go, l’assistant de maintien dans la voie, l’assistant de changement de voie, et surtout, la capacité de conduite mains libres sur autoroute jusqu’à 85 mph (environ 137 km/h) sur les voies compatibles (la réglementation française devra être prise en compte pour l’activation de cette fonction).
- Parking Assistant Professional : Au-delà des capteurs et caméras 360°, ce système permet un stationnement entièrement automatisé, y compris la mémorisation de manœuvres complexes (jusqu’à 200 mètres) pour les reproduire de manière autonome (par exemple, pour entrer dans un garage étroit). Il est même possible de contrôler certaines manœuvres de stationnement à distance via l’application smartphone.
- Sécurité Active et Passive : De nombreux autres systèmes veillent à la sécurité : freinage d’urgence automatique avec détection des piétons et cyclistes, surveillance des angles morts, alerte de trafic transversal, protection active des occupants en cas de collision imminente, etc.
Durabilité et Vision d’Avenir : L’Engagement Écologique de BMW
BMW ancre de plus en plus sa stratégie dans une démarche de durabilité globale, qui va au-delà de la simple motorisation électrique.
- Matériaux Éco-Responsables : L’utilisation de matériaux recyclés (plastiques, aluminium), de fibres naturelles et de cuirs tannés avec des procédés moins impactants (par exemple, avec des extraits de feuilles d’olivier) est une tendance forte chez BMW, que nous devrions retrouver dans l’iX 2026.
- Production « Verte » : BMW s’engage à réduire l’empreinte carbone de sa production, notamment en utilisant de l’énergie renouvelable dans ses usines (comme celle de Dingolfing où l’iX est assemblé) et en optimisant sa chaîne d’approvisionnement pour les matériaux de batterie.
- Approche « Circular Economy » : La conception des véhicules intègre de plus en plus la facilité de recyclage en fin de vie, visant à maximiser la réutilisation des composants et des matières premières.
Cette approche s’inscrit dans la philosophie de la « Neue Klasse » de BMW, qui vise à redéfinir la mobilité premium autour de trois piliers : électrique, digital et circulaire. Bien que l’iX 2026 soit une évolution du modèle existant, il bénéficie indéniablement des avancées et de l’état d’esprit insufflés par cette nouvelle orientation stratégique.
Le BMW iX 2026, Prêt à Électriser le Segment Premium

Le BMW iX 2026 s’annonce comme une évolution majeure et particulièrement séduisante de ce qui était déjà l’un des SUV électriques les plus avancés du marché. Avec son design affûté, ses performances en hausse, son autonomie améliorée et un arsenal technologique toujours plus impressionnant, il a tous les atouts pour consolider la position de BMW
Son audace stylistique continuera de susciter le débat, mais elle témoigne d’une volonté affirmée de se distinguer. L’accent mis sur l’expérience utilisateur, le confort et le plaisir de conduire – valeurs chères à BMW – reste au cœur de la proposition. La concurrence est vive, mais l’iX 2026 semble armé pour relever le défi, en offrant un savant mélange de luxe, d’innovation et de dynamisme, le tout enveloppé dans une conscience environnementale croissante.
Nous attendons avec impatience les spécifications finales et les tarifs sur le marché, mais une chose est sûre : le BMW iX 2026 est une pièce maîtresse dans la stratégie d’électrification de BMW et un véhicule qui ne manquera pas de marquer les esprits et les routes de l’Hexagone. Il incarne une vision de l’avenir où la performance électrique rime avec responsabilité et raffinement technologique. Le rendez-vous est pris pour découvrir si cette promesse sera pleinement tenue.
Vous aimerez peut-être
-
Payer 300 000€ pour des pannes ? La vérité choquante sur la fiabilité de la nouvelle Aston Martin
-
2,5 tonnes de luxe et de technologie : Comment la Flying Spur Mulliner défie les lois de la physique
-
Les designers de la Supra 2025 se sont-ils inspirés des avions de chasse ?
-
Au volant d’une M4 de 700ch : entre extase, paranoïa et allergies au pollen
-
Le Mur de la Discorde : Pourquoi la cloison du nouveau Phantom est la fonctionnalité la plus débattue de 2025
-
Saviez-vous que le nouveau Mitsubishi Outlander partage son ADN avec un Français ?
NOUVELLES
Saviez-vous que la SL 63 peut se recharger en roulant ? On vous explique ce tour de magie.
Publié
il y a 11 heuressur
29 juin 2025Par
Suzanne Alida
Loin des discours édulcorés sur l’efficience et les petits trajets en silence, Mercedes-AMG a détourné la technologie hybride pour la transformer en une arme de performance brute. Le porte-étendard de cette philosophie radicale est la nouvelle Mercedes-AMG SL 63 S E Performance. Un roadster de 2,3 tonnes et 816 chevaux qui cache un secret fascinant : une capacité à régénérer son énergie avec une agressivité telle qu’elle redéfinit la notion même de conduite. Ce n’est pas de l’écologie, c’est de la sorcellerie mécanique puisée directement dans les paddocks de la Formule 1. On vous explique comment ce « tour de magie » fonctionne et pourquoi il change absolument tout.
Le cœur de l’illusion : bien plus qu’un simple hybride
Pour comprendre la SL 63 S E Performance, il faut d’abord effacer de son esprit l’image d’une Toyota Prius. Ici, le système hybride n’est pas un accessoire destiné à réduire la consommation, mais le cœur d’une stratégie de puissance instantanée. AMG nomme cela « E Performance ». La pièce maîtresse est une batterie Haute Performance (HPB) de 6,1 kWh, développée en interne à Affalterbach. Sa mission n’est pas de vous emmener au bureau en mode furtif sur des dizaines de kilomètres, comme en témoigne son autonomie dérisoire de 13 km. Sa véritable vocation est d’encaisser et de délivrer de l’énergie à une vitesse fulgurante, une caractéristique héritée directement des monoplaces de Lewis Hamilton. Cette batterie est conçue pour être constamment sollicitée, vidée et rechargée plusieurs fois lors d’une seule attaque sur une route de montagne ou un circuit.
La mécanique de la magie : comment ça marche vraiment ?
Le secret de cette auto-recharge réside dans un système de freinage régénératif configurable sur quatre niveaux, sélectionnables via un bouton sur le volant. Au niveau 0, la voiture se comporte comme un véhicule thermique classique, en roue libre lorsque vous levez le pied. Au niveau 1, une légère récupération d’énergie se met en place, à peine perceptible. Les niveaux 2 et 3, en revanche, transfigurent l’expérience. Le niveau 3 est si puissant qu’il permet ce que les ingénieurs appellent la conduite « One-Pedal ». En levant simplement le pied de l’accélérateur, la voiture décélère si fort que les feux de stop s’allument. Le moteur électrique, situé sur l’essieu arrière, inverse sa fonction pour devenir un générateur, récupérant jusqu’à 100 kW de puissance pour recharger la batterie. C’est une force de décélération massive qui rend l’usage de la pédale de frein presque superflu dans de nombreuses situations de conduite dynamique.
Une symphonie de puissance, pas seulement une fonction
Cette régénération agressive n’est pas un gadget. C’est la clé qui permet au V8 biturbo de 4,0 litres et au moteur électrique de 204 chevaux de fonctionner en parfaite harmonie. En gardant la batterie toujours à un niveau de charge optimal, le système garantit que le « boost » électrique est disponible à chaque sortie de virage, à chaque ré-accélération. La voiture ne s’essouffle jamais. En mode Sport+ ou Race, le système est calibré pour que l’énergie récupérée lors d’un freinage appuyé soit immédiatement prête à être redéployée pour la ligne droite suivante. C’est un cycle perpétuel de puissance. Le système gère intelligemment le flux d’énergie pour s’assurer que le conducteur dispose toujours de la totalité des 1420 Nm de couple. C’est une approche qui privilégie la constance de la performance maximale plutôt que l’endurance électrique.
La connexion F1 : du cockpit de Hamilton à votre garage
L’analogie avec la Formule 1 n’est pas un simple argument marketing. La batterie de la SL 63 utilise une technologie de refroidissement direct révolutionnaire. Chacune des 560 cellules est refroidie individuellement par un liquide non conducteur qui circule autour d’elle. Ce système maintient la batterie à une température de fonctionnement idéale et constante d’environ 45°C, qu’elle soit en pleine charge ou en pleine décharge. C’est ce qui lui permet d’offrir des performances répétées sans surchauffe ni baisse de puissance, un problème courant sur les batteries lithium-ion conventionnelles. C’est une technologie conçue pour la guerre du chrono, où chaque milliseconde compte, et elle se retrouve aujourd’hui sous le capot d’un cabriolet de Grand Tourisme.
Un aperçu du futur d’AMG ?
Le système de régénération de la SL 63 S E Performance est bien plus qu’une simple fonctionnalité technique. C’est une déclaration d’intention. À une époque où le V8 est en sursis, AMG ne se contente pas de l’électrifier pour survivre ; la marque le réinvente pour le rendre encore plus monstrueux. Cette technologie n’a pas pour but de sauver la planète, mais de préserver l’âme d’AMG dans un monde qui change. Elle apprend au conducteur une nouvelle danse, un nouveau rythme où la décélération devient une partie intégrante de l’accélération. C’est un pont intelligent et spectaculaire jeté entre un héritage thermique glorieux et un avenir électrique inévitable. La magie de la SL 63, ce n’est pas de rouler sans essence, c’est de transformer chaque freinage en une promesse de puissance à venir.
NOUVELLES
Payer 300 000€ pour des pannes ? La vérité choquante sur la fiabilité de la nouvelle Aston Martin
Publié
il y a 1 joursur
28 juin 2025Par
Suzanne Alida
L’Aston Martin DB12 est une pure sculpture. Une promesse sur roues. Présentée non pas comme une simple « Grand Tourer » mais comme la première « Super Tourer » au monde, elle a tout pour elle : une ligne à couper le souffle qui affine la silhouette déjà sublime de la DB11, un habitacle enfin à la hauteur du blason et une puissance de feu qui la propulse au sommet de sa catégorie. Le V8 bi-turbo de 4.0 litres, d’origine AMG mais entièrement revu par les sorciers de Gaydon, développe 680 chevaux dans une symphonie mécanique enivrante. Sur papier et lors des premiers essais, la DB12 est un triomphe absolu, une machine qui justifie son ticket d’entrée stratosphérique qui dépasse allègrement les 300 000 euros avec quelques options bien senties. Mais derrière la façade de perfection et les superlatifs de la presse, une autre réalité, bien moins glorieuse, commence à émerger des témoignages des premiers propriétaires. Une réalité faite de voyants moteur allumés, d’écrans noirs et de visites imprévues à l’atelier, qui pose une question brutale : le rêve Aston Martin se transforme-t-il en cauchemar une fois le chèque signé ?
Le Rêve et la Dure Réalité du Club des Premiers Adopteurs

Devenir propriétaire d’une nouvelle Aston Martin, c’est entrer dans un club très fermé. C’est l’aboutissement d’un parcours, la concrétisation d’une passion. Les premiers clients de la DB12 ont partagé avec enthousiasme les photos de leur acquisition, célébrant un design qui fait l’unanimité et des performances qui redéfinissent les standards. Pourtant, après l’euphorie des premiers kilomètres, les forums spécialisés comme PistonHeads ou Aston Martin Life ont vu fleurir des récits beaucoup moins idylliques. Des témoignages précis et récurrents qui dessinent le portrait d’une voiture magnifique mais tourmentée par des démons électroniques. Le plus cité est sans conteste le tristement célèbre « Check Engine Light » (voyant moteur) qui s’allume de manière intempestive, parfois après seulement quelques centaines de kilomètres. Si les concessionnaires évoquent souvent des « capteurs trop sensibles » nécessitant une simple recalibration, l’angoisse de voir un tel avertissement sur une voiture neuve de ce calibre laisse des traces. Ce n’est pas un incident isolé, mais un schéma qui semble se répéter, transformant l’excitation de la possession en une anxiété latente à chaque démarrage.
Sous le Capot : Une Mécanique d’Exception, une Électronique Capricieuse ?
Il faut le dire sans détour : le cœur mécanique de la DB12 est une merveille. Le travail d’Aston Martin pour transcender le bloc AMG est palpable. Le couple monumental de 800 Nm est disponible très tôt, offrant des reprises cataclysmiques, le tout géré par une boîte automatique ZF à 8 rapports réactive et intelligente. La puissance est telle qu’elle surclasse non seulement sa devancière à moteur V12, mais aussi ses concurrentes les plus directes. Cependant, toute cette brutalité mécanique est orchestrée par une architecture électronique entièrement nouvelle et complexe. Le point névralgique semble être le tout nouveau système d’infodivertissement, développé pour la première fois en interne par Aston Martin. Salué comme une libération après des années à utiliser l’ancien système COMAND de Mercedes, il est au centre de nombreuses frustrations. Des propriétaires rapportent des écrans qui se figent, un système de navigation qui perd le nord, des connexions Apple CarPlay et Android Auto qui s’interrompent sans raison. Ces « gremlins » électroniques, bien que souvent bénins, sabotent l’expérience de luxe et de sérénité que l’on attend d’un véhicule de ce rang.
Le Paradoxe du « Handmade in Gaydon » : Entre Artisanat et Fiabilité

La force d’Aston Martin a toujours résidé dans son image d’artisanat, de voitures assemblées à la main avec une âme que les constructeurs de masse ne peuvent répliquer. Le cuir pleine fleur, les boiseries précieuses, l’ajustement des panneaux de carrosserie, tout cela contribue à la légende. Mais en 2025, une voiture n’est plus seulement une mécanique et un châssis ; c’est un ordinateur sur roues. Le paradoxe de la DB12 est là : comment concilier un héritage de fabrication manuelle avec les exigences de fiabilité logicielle d’un produit technologique de pointe ? La multiplication des bugs électroniques suggère que les processus de validation logicielle et de contrôle qualité peinent à suivre la complexité croissante des systèmes embarqués. Le client ne paie pas seulement pour un moteur et un design, il paie pour une expérience globale sans faille. Et c’est là que le bât blesse. Quand la technologie censée améliorer la vie à bord devient la principale source d’irritation, l’ensemble du contrat de confiance est remis en question.
Le Verdict : Investissement Passion ou Gouffre Financier ?
Alors, faut-il fuir la DB12 ? Certainement pas. Il est impossible de nier ses qualités exceptionnelles. Elle est probablement la GT la plus complète et la plus désirable du marché actuel. Sa conduite est un pur chef-d’œuvre d’équilibre entre le confort d’une grand tourisme et l’agressivité d’une supercar. Cependant, l’acheteur potentiel doit être conscient de la situation. Il n’achète pas une Porsche 911, réputée pour sa fiabilité quasi-infaillible. Il achète une Aston Martin, avec tout le caractère et, semble-t-il, les caprices que cela implique. La marque doit impérativement réagir vite avec des mises à jour logicielles robustes et un service après-vente irréprochable pour rassurer son exigeante clientèle. Car à plus de 300 000 euros, les pannes ne sont pas une option. La DB12 est et restera un achat purement passionnel. Mais même la passion la plus ardente peut être refroidie par une succession de pannes et de frustrations. La beauté excuse beaucoup de choses, mais peut-elle vraiment tout pardonner ?
NOUVELLES
Les 5 pannes les plus terrifiantes (et coûteuses) que les propriétaires d’AMG GT redoutent plus que tout
Publié
il y a 2 jourssur
28 juin 2025Par
Suzanne Alida
Posséder une Mercedes-AMG GT, c’est bien plus qu’une simple déclaration de réussite. C’est un pacte. Un accord tacite que l’on passe avec une machine au design bestial et à l’âme de prédateur. Ce capot interminable, cet arrière trapu prêt à bondir, c’est la promesse d’une expérience de conduite viscérale, orchestrée par la symphonie rauque et menaçante du V8 biturbo. Mais comme dans toute relation passionnelle, l’extase a un prix, et l’ignorance peut transformer le rêve en un gouffre financier.
Car sous cette carrosserie sculpturale se cache une ingénierie de pointe, une mécanique d’exception où la moindre défaillance se chiffre non pas en centaines, mais en milliers, voire en dizaines de milliers d’euros. Nous avons enquêté dans les coulisses des ateliers spécialisés et sur les forums où les propriétaires partagent leurs cauchemars pour dresser la liste noire. Voici les 5 pannes qui glacent le sang de quiconque tient les clés d’une AMG GT.
La sentence de la boîte de vitesses DCT

La boîte de vitesses AMG Speedshift DCT à 7 rapports, logée en position transaxle pour une répartition des masses parfaite, est un bijou de technologie. Ses changements de rapports sont d’une rapidité foudroyante sur circuit. Mais dans le monde réel, elle peut se transformer en source d’angoisse. Les premiers signes sont souvent des à-coups à basse vitesse, une hésitation qui brise l’illusion de perfection. Ces symptômes peuvent annoncer une usure prématurée des packs d’embrayage, une réparation déjà conséquente.
Le véritable cauchemar, cependant, est la défaillance complète du mécatronique, le cerveau électronique et hydraulique de la boîte. Lorsque ce dernier rend l’âme, la voiture se retrouve immobilisée, et la sentence du concessionnaire est souvent sans appel : un remplacement complet de la transmission. Une opération dont le coût peut facilement dépasser celui d’une citadine neuve bien équipée, transformant une simple panne en une décision financière majeure.
Le talon d’Achille en fibre de carbone : l’arbre de transmission
Pour atteindre un niveau de performance stratosphérique, les ingénieurs d’Affalterbach ont fait des choix radicaux. L’un des plus impressionnants sur les premières AMG GT S était l’arbre de transmission en fibre de carbone. Une pièce magnifique, incroyablement légère et rigide, capable de supporter le couple monstrueux du V8 sans la moindre inertie. Sur le papier, c’est l’arme absolue. En pratique, cette pièce s’est révélée être une fragilité notoire sur certains modèles.
Le problème ? Contrairement à un arbre en acier, il ne se tord pas, il se brise. Et le lien entre le moteur et les roues étant rompu, la voiture devient une sculpture inerte. Le coût de remplacement de cette pièce unique, fabriquée avec une précision d’orfèvre, est astronomique. Mercedes a par la suite remplacé ce composant par une version en acier plus conventionnelle sur certains modèles, un aveu silencieux que même la perfection a ses limites.
Le silence radio : quand l’électronique vous abandonne
Une supercar moderne est autant un ordinateur sur roues qu’une merveille mécanique. L’AMG GT ne fait pas exception, avec ses kilomètres de faisceaux, ses dizaines de capteurs et son système d’infodivertissement COMAND qui contrôle tout, de la navigation à la dureté des suspensions. Et c’est là que le bât blesse. Une panne électronique est souvent plus insidieuse qu’un problème mécanique. Elle ne prévient pas.
Du jour au lendemain, l’écran central peut rester noir, les capteurs d’aide au stationnement peuvent devenir fous, ou, plus classiquement, une décharge de batterie inexpliquée peut vous laisser bloqué le matin. Le diagnostic de ces pannes fantômes est un véritable casse-tête pour les techniciens, et chaque heure de main-d’œuvre est facturée au prix fort. Remplacer un simple module peut coûter plusieurs milliers d’euros, une pilule difficile à avaler pour une voiture qui refuse de démarrer à cause d’un caprice de silicium.
Le cœur de la bête : les caprices du V8 M178
Soyons clairs : le V8 4.0 litres biturbo, nom de code M178, est un chef-d’œuvre et une mécanique globalement fiable. Il est conçu pour encaisser des contraintes extrêmes. Cependant, la perfection n’existe pas. Les problèmes les plus courants, bien que rares, concernent souvent son environnement « Hot-V », où les deux turbocompresseurs sont nichés au creux du V. Cette configuration génère une chaleur intense.
Des fuites d’huile au niveau des turbos ont été rapportées, une intervention qui nécessite souvent de déposer le moteur, faisant grimper la facture de main-d’œuvre de manière exponentielle. De même, les supports moteur dynamiques, qui s’adaptent pour plus de confort ou de sportivité, peuvent défaillir. Si le cœur de la bête est solide, les organes qui l’entourent peuvent parfois montrer des signes de faiblesse coûteux.
L’amortisseur de facture : la suspension adaptative

Pour coller à la route comme elle le fait, l’AMG GT utilise une suspension AMG RIDE CONTROL sophistiquée. Chaque amortisseur est géré électroniquement pour s’adapter en millisecondes à l’état de la route et au style de conduite. Le résultat est bluffant, offrant un grand écart entre un confort acceptable pour une GT et une fermeté de pistarde. Le revers de la médaille est qu’un amortisseur n’est plus une simple pièce mécanique.
Lorsqu’un de ces composants high-tech vient à fuir ou à tomber en panne, il ne peut être remplacé par un modèle standard. Le coût d’un seul amortisseur adaptatif peut choquer, et la recommandation quasi systématique est de les remplacer par paire pour maintenir l’équilibre du châssis. La facture pour le remplacement d’un seul essieu peut ainsi rapidement transformer une simple « pièce d’usure » en un investissement majeur.
L’AMG GT reste une machine d’exception, une sculpture automobile qui procure des émotions rares. La choisir, c’est accepter sa complexité et les risques inhérents à toute supercar. C’est une voiture qui se mérite non seulement à l’achat, mais tout au long de sa vie. La passion a un prix, et dans le cas de la GT, il est parfois écrit en tout petit sur le devis d’un atelier.

Saviez-vous que la SL 63 peut se recharger en roulant ? On vous explique ce tour de magie.

Payer 300 000€ pour des pannes ? La vérité choquante sur la fiabilité de la nouvelle Aston Martin

Les 5 pannes les plus terrifiantes (et coûteuses) que les propriétaires d’AMG GT redoutent plus que tout

2,5 tonnes de luxe et de technologie : Comment la Flying Spur Mulliner défie les lois de la physique

Les designers de la Supra 2025 se sont-ils inspirés des avions de chasse ?
L’Aurus Sénat 2022 : une magnifique Rolls-Royce à la sauce russe ?

MERCEDES AMG EQR : un hyper wagon de 1200 ch au design futuriste signé Emre Husmen

Larte Design transforme la Mercedes AMG GLE63 S en une bête menaçante

La très charismatique BMW Alpina B8 Grand Coupe AWD et ses 621 Ch en revue intérieur, extérieur et spécifications

Toyota Tundra 2022 : le pickup de série le plus puissant au monde ?

Aperçu de la Honda Civic Hybride 2025 : Une Civic performante et économique

Toyota Innova 2023 : une voiture spacieuse et confortable avec une excellente qualité-prix

Bentley Continental GT Speed 2024 : Performance, raffinement et luxe réunis

La Hennessey Venom F5 Revolution Roadster 2023 : la plus puissante et la plus rapide des roadsters au monde

The Q crée un vélo DIY unique en son genre avec une roue coupée en deux
Tendances
-
NOUVELLESil y a 3 ans
L’Aurus Sénat 2022 : une magnifique Rolls-Royce à la sauce russe ?
-
CONCEPTSil y a 2 ans
MERCEDES AMG EQR : un hyper wagon de 1200 ch au design futuriste signé Emre Husmen
-
TUNINGil y a 2 ans
Larte Design transforme la Mercedes AMG GLE63 S en une bête menaçante
-
TUNINGil y a 3 ans
La très charismatique BMW Alpina B8 Grand Coupe AWD et ses 621 Ch en revue intérieur, extérieur et spécifications
-
NOUVELLESil y a 3 ans
Toyota Tundra 2022 : le pickup de série le plus puissant au monde ?
-
NOUVELLESil y a 2 ans
BMW Série 7 2023 : une berline imposante au design audacieux
-
TUNINGil y a 3 ans
Monstrueuse BMW M5 //M Competition de 900 ch avec échappement Akrapovic : un ultra M5 signé Ramon Performance
-
TUNINGil y a 3 ans
Le Lamborghini Aventador SV Superboat et ses 1550 ch : un des super bateau les plus rapide au monde (prix et détails en photos et vidéo)